Châtiments et plaisirs

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il y a 4 ans

Châtiments et plaisirs

Avec cette histoire érotique BDSM, le lecteur découvrira comment une novice peut passer de soumise à esclave par amour.

C’était une belle journée ensoleillé, le ciel était d’un bleu azur, il faisait si beau que personne ne voulait rester dans le foyer mais préférait aller se balader à l’air libre. Son père courait en tout sens tout comme sa mère au bord de la crise de nerf, ils voulaient que tout soit parfait et rien ne semblait aller comme il le fallait.

Le traiteur en retard, le parking trop petit, le champagne qui venait à manquer, le personnel trop lent, peu efficace et elle essayait d’échapper aux corvées qui lui semblait attribué. Seule sa sœur semblait vraiment heureuse dans sa magnifique robe blanche au bras de son époux, le nouveau couple saluait tout le monde, discutaient gaiement, ouvraient les cadeaux qui s’empilaient sur une table.

Mais la petite sœur, Christine, errait à droite et à gauche quant son regard se posa sur ce jeune homme vêtu d’un smoking noir taillé sur mesure, des cheveux châtain, un visage de jeune nouveau, son verre de champagne à la main il discutait avec d’autres personnes qui semblaient boire ses paroles. L’a d o l e s c e n t e se demanda d’où il pouvait bien venir, elle ne l’avait encore jamais vu auparavant, sans doute de la famille du beau-frère, elle aurait voulu aller le saluer, lui dire bonjour mais cela ne se faisait pas, pas encore en tout cas, peut être plus tard. Quelque part il l’impressionnait déjà…

Maintenant la musique résonnait dans le hall du foyer, tout le monde était à table et terminait tranquillement son dessert, une chose monstrueusement pleine de calories qu’elle avait préféré ignorer pour un simple fruit, tenir sa ligne n’était déjà pas simple alors elle n’allait pas s’empiffrer pour devoir de nouveau s’astreindre à un régime draconien pour reperdre ce qu’elle avait pris ce soir, ah non!.

Alors qu’elle allait sortir pour prendre un peu l’air frais de la nuit, un des frères de l’époux de sa sœur l’accosta:

-Je peux te présenter quelqu’un?

Elle se tourna et son cœur s’emballa, ses mains devinrent moite et son esprit s’échappa. Il était là! L’homme sur lequel son regard c’était porté toute la soirée, il souriait timidement, un peu gêné:

-Frédéric voici Christine…Christine voici Frédéric…Il n’osait pas d’ accoster alors je le fais pour lui…

Une vague rougeur apparu sur le visage de l’homme, elle trouvait cela si charmant qu’à cet instant elle réalisa qu’elle était vraiment amoureuse de lui.

-Je peux vous inviter à danser?

  • Je danse très mal!

  • Comme cela nous serons deux à nous ridiculiser!

Et ils dansèrent, ils dansèrent et dansèrent pendant un temps qu’elle ne voulait jamais voir se terminer. Collée contre lui elle respirait son parfum, sentait sa respiration sur son visage, son corps tout entier bouillonnait d’une passion qui lui était inconnu jusqu’à ce jour. Vers les trois heures du matin ils quittèrent les autres pour se mettre à l’écart. C’ est alors qu’il prononça les paroles magique:

-Je t’aimes!

Elle souleva ses yeux sur lui et fit un sourire amoureux

-Moi aussi!

A l’instant du contact entre leurs lèvres il y eut comme un courant qui les transperça, un frisson de bien être absolu comme si depuis la nuit des temps leur destin avait été de se rencontrer, comme si leurs âmes en peine avaient enfin réussi à se retrouver après une errance millénaire. Longtemps, infiniment ils restèrent ainsi avant de se séparer avec un soupire mêlant le regret de le voir se terminer et le plaisir qui se levait en eux telle une vague de désir devenu incontrôlable.

-J’ai envie de toi!,dit-elle d’une voix où toute hésitation avait disparu

Il déposa alors une multitude de baiser le long de la gorge et descendit tout doucement vers l’épaule.

-Pas ici!,pas ici!

Frédéric ne fut pas long à réagir, il l’entraîna dans un petit débarra où s’ entassaient pêle-mêle balais, brosses et chiffons et la souleva pour la faire asseoir sur une petite table. Christine se laissa faire, cette nuit là fut sa nuit, celle du plaisir. Il s’avéra un excellent amant, expert dans les choses de l’amour, il l’amena lentement vers le plaisir rien que par les caresses et les baisers, il se saoulait du plaisir qui se dessinait sur son visage au fur et à mesure que l’orgasme s’approchait.

Cette nuit là il ne la pénétra pas mais Christine explosa si fort qu’il appliqua sa main devant la bouche pour que tout le monde n’entende pas son cri de délivrance alors que le corps tout entier était secoué de spasmes de plaisir. Alors que doucement elle reprenait son souffle, que ses idées et son esprit se rassemblèrent elle vit que Frédéric lui souriait, il n’avait jouis à aucun moment et ne l’avait même pas pénétré pourtant il semblait si heureux.

-Pourquoi ne m’as tu pas prise?,

demanda t-elle en appliquant un nouveau baiser sur sa bouche

  • Ce n’est pas encore le moment!

Une semaine plus tard

Voilà déjà une semaine depuis que sa sœur avait épousé l’homme de sa vie, une semaine qu’ils flânaient quelque part dans les caraïbes même si Christine s’imaginait bien qu’ils ne flânaient pas et occupaient leurs temps à bien autre chose. Mais aussi une semaine sans nouvelle de Frédéric, depuis cette nuit là elle n’avait pas pu le chasser de son esprit, et chacun de ses rêves le ramenait irrésistiblement à l’avant de sa mémoire, comment aurait-elle pu oublier un homme comme ça ?

Elle en avait parlé à sa camarade de chambre au campus de l’université de Reims qui avait trouvé l’histoire des plus émoustillante, elle qui se contentait du même copain depuis le lycée cela lui avait donné des idées. Mais ni l’une, ni l’autre n’avaient guère le temps à consacrer à leurs histoires amoureuses, toute deux en seconde année du première cycle d’étude médicale, elles consacraient la majorité de leur temps à étudier la physique, la biophysique, la chimie, la biochimie, la biologie cellulaire et moléculaire, l’anatomie, la physiologie, l’histologie, la biologie du développement et de la reproduction, la génétique, les sciences-humaines et sociales.

Et comme si cela ne suffisait pas, en seconde années elles avaient en plus le privilège à des stages hospitaliers de 2 heures, trois jours par semaine durant le second semestre plus encore un stage d’initiation aux soins infirmiers de 4 semaines. Bref, pas de quoi s’ennuyer.

Christine voulait réussir son plus grand rêve qui était de devenir médecin, elle en avait le potentiel mais pour y arriver elle étudiait aussi bien à l’ université la semaine qu’à la maison le week-end et Frédéric fut son premier amant depuis un bon moment déjà. Aussi ce samedi matin elle se plongeait corps et âme dans un ouvrage d’anatomie et torturait son esprit pour mémoriser tout les termes techniques.

Des loisirs, elle en prendrait dans quelques années. Un mari? Pas question! Un petit copain? pourquoi pas ? Frédéric certainement!

Elle n’entendit pas la sonnerie de la porte d’entrée lorsqu’elle retentit, de toute manière ce n’était pas ses affaires, sa mère officiait à la cuisine à préparer le repas de midi et son père cultivait son jardin. Pourtant quelques instants plus tard les pas de sa mère retentissaient dans l’escalier de bois qui menait au premier étage où se situaient les chambres. Puis des coups furent frappées à sa porte et la tête de sa maman apparu dans l’ouverture. Christine reposa son ouvrage sur le bureau visiblement agacé d’être gêné.

-Christine? Il y a quelque chose pour toi!?

  • Pour moi?

La jeune femme se leva pour se diriger vers la porte, sa mère souriait de toutes ses dents puis poussa la porte. Il y eut alors un défilé de personnes, au moins dix vêtu dans de curieux uniformes vert pommes, chacun portait des fleurs, des bouquets entiers dans des vases. Chacun se montra courtois et posa son chargement où il trouvait de la place. Christine regardait ce curieux cortège sans comprendre ce qui se passait, elle resta fixe jusqu’à ce qu’ils furent tous repartit et qu’elle se retrouva seul dans une chambre transformé en une serre végétale.

-C’est de qui ? Demanda sa mère en entrant dans la pièce pour renifler de la douce odeur qui émanait des roses et des lys

  • je ne sais pas !

  • sérieusement!,me fais pas de cachotterie!,je suis ta mère!. Quel est l’ homme à qui tu as retourné le cœur comme ça?!

  • personne!,je ne vois personne en ce moment!

  • un admirateur anonyme!,s’exclama t-elle avec un clin d’œil

A cet instant le téléphone sonna dans l’entrée, madame Perrach dévala l’ escalier puis dit quelques mots avant de remonter avec le combiné sans fil pour le tendre à sa fille

-Ton admirateur anonyme! Dit-elle avec le sourire en lui le tendant

  • allô?

  • Christine?!,demanda une voix au bout du fil

  • oui!,c’est moi!,qui est à l’appareil?!

  • Frédéric!,répondit la voix et son cœur s’emballa aussitôt

  • Frédéric!,répéta t-elle

Sa mère qui se tenait dans l’embrasure de la porte se mit à sourire, d’un coup de pied bien ajusté sa fille claqua la porte sur elle pour retrouver un peu d’intimité. Elle entendit juste un petit rire puis des pas dans l’ escalier

-Ca va ? Demanda la voix

  • oui ça va?!, répondit-elle

  • dur les études?!

  • oui plutôt,il faut bosser dur!

  • oui. Tu as reçu mon petit cadeau?!,demanda Frédéric

  • les fleurs?!

  • oui!

  • ce n’est pas un petit cadeau ça!,j’ai l’impression d’être dans une jardinerie!

  • tu n’aimes pas?!,demanda la voix sur un ton désolé

  • si!, si!,reprit-elle aussitôt, j’aimes bien, j’adores même

  • j’ai pensé!,on pourrait sortir ensemble?!,qu’en penses tu?!

  • oui!,c’est une idée

  • ce soir?…Peut être n’as tu pas le temps?

  • si!. Ce soir pas de problème!

  • à sept heure?! j’aurais une surprise pour toi!

  • à sept heure d’accord! . Alors à ce soir Bye!

La première idée qui vint à l’esprit de la Christine survoltée qu’elle était devenue le temps du coup de fil fut de filer sous la douche, il lui fallait se rafraîchir tant son corps semblait prêt à s’enflammer. Dans le couloir elle croisa sa mère qui était revenu à la charge comme à son habitude

-Alors?!…Quoi?!

  • je sors ce soir!,s’exclama la fille en entrant joyeusement dans la salle de bain

  • je le connais?

  • tu l’as vu au mariage!

  • au mariage?!. Ah oui!, le gentil garçon avec qui tu as traîné une partie de la soirée!

  • c’est ça!, il s’appelle Frédéric Lassal

Christine omis de dire qu’elle avait fait plus que de traîner avec ce gentil garçon, quelque part elle pensait que sa mère la croyait encore vierge. Elle claqua la porte derrière elle et changea d’avis, pas de douche, plutôt un bon bain!.

-On mange dans une demi-heure!,alors traîne pas de trop!,entendit-elle à travers la porte

  • une demi-heure!,zut alors!, tant pis pour la bain!.Cette après-midi alors…

Elle s’apprêtait à sortir lorsqu’elle s’immobilisa devant le grand miroir qui faisait bien deux mètres de haut et qui occupait la façade de la commode, Christine se miroita dedans avec un petit sourire sur les lèvres puis avec des gestes mesurés elle retira ses vêtements jusqu’à la nudité complète. C’était son petit côté narcissique. Elle ne se souciait guère de son apparence extérieure ordinairement pourtant elle la soignait toujours inconsciemment, Christine pratiquait plusieurs sports, vélo, course à pied, natation.

Généralement elle ne buvait que de l’eau, mangeait à sa faim mais sans jamais grossir aussi c’était une jeune femme au physique alléchant qui apparu sur le miroir. Avec ses cheveux d’un blond dorée qui cascadaient autour de son visage poupin et caressaient ses épaules tout en cachant adorablement le front où des mèches vagabonde venaient titiller les sourcils d’une légèreté extrême. Son menton dessinait un léger aplomb sur un cou qui achevait sa course à l’endroit où un collier l’enserrait juste à l’orée du buste où ses deux magnifiques édifices mammaires fermes et robuste semblaient s’ériger en l’honneur de la féminité.

A leurs sommets les aréoles rose surmontées des petits mamelons encore tout étriqués n’attendaient que le plaisir pour se dilater et montrer toute la richesse de leurs sensations érogène. Son ventre ne présentait pas la moindre once de graisse qui aurait put altérer ce chef d’œuvre ciselé par la main de mère nature. Un peu plus bas, son nombril, marquait la frontière du territoire le plus intime du corps. Ce léger ombrage pileux qui cachait son jardin secret mais n’altérait en rien le magnifique panorama que pouvait apprécier une personne en observant l’anatomie génitale féminine qui explosait sous la toison. Oui, elle était belle!!!

Ce jour là Christine ne put plus se concentrer à sa tâche, les intestins et les poumons lui semblaient soudain bien désuet face à ce qui lui arrivait. Mais elle était heureuse, heureuse à l’idée de le revoir, à l’idée d’aller plus loin encore.

L’étudiante chercha toute la journée quoi mettre le soir!,comment serait la soirée, iraient-ils au cinéma ? Au restaurant ? En boite ? Ou bien quelque chose de plus chic. Comment savoir ? Aussi opta t-elle pour une robe ni trop chic, ni trop vulgaire et un chemisier bleu. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était plus sentit aussi bien et ce fut avec un plaisir accru qu’elle se maquilla pour faire de la fille négligée une vraie femme. A sept heure moins cinq on sonna à la porte, la petite sœur de Christine, Amandine fut la première à déboucher, elle attendait cet instant depuis son retour de chez la grand-mère et avait suivit avec intérêt les préparatifs du rendez-vous, question d’être prête à son tour le jour venu.

Du haut de 9 ans elle était déjà effronté et très au courant des choses de la vie au grand damne de sa mère qui en accusait sa grande sœur. Toujours est-il qu’elle fut la première sur le pas de la porte pour l’ouvrir et découvrir le nouveau petit copain de sa sœur. Frédéric se tenait là du haut de son mètre quatre-vingt, assez fort de sa personne sans pour autant faire gros, une fine barbe roussie qui entourait uniquement sa bouche et son menton ainsi qu ’un bouc central qui venait se joindre à elle lui donnait un air de révolutionnaire. Ses yeux d’un bleu azur insondable attirait le regard sur lui tant ils donnaient un quelque chose de mystérieux au personnage. Il portait un costume taillé sur mesure.

-Bonsoir ! Dit-il à l’intention de la fillette, ta sœur est là ?

Elle n’eut pas le temps de répondre que déjà madame Perrach apparaissait.

-Bonsoir madame!,reprit Frédéric sur un ton toujours raffiné

  • bonsoir monsieur!,elle lui tendit la main et fut d’autant plus surprise lorsqu’il lui fit un baise-main qu’elle en rougie

  • bonsoir!,lança monsieur Perrach qui venait aussi à la rencontre du petit ami de sa fille

  • bonsoir monsieur!,répondit Frédéric en serrant fermement la main tendue

Il fit immédiatement bon effet sur la famille entière ce qui était déjà une victoire en soi.

-Christine est-elle prête?,demanda t-il poliment

  • elle arrive!

Effectivement la femme apparue, un sourire sur les lèvres

-Tu es magnifique!,furent ses premières paroles de gentleman

  • toi aussi tu es pas mal!,cette réplique fit rire toutes les personnes présentes

Frédéric lui prit la main et la conduisit hors de la propriété où attendait…une Rolls-Royce…Voilà de quoi évincer les clichés de premier rendez-vous sur une banquette de 2cv. En s’approchant le chauffeur apparu, un homme en costume noir avec la fameuse casquette, et vint ouvrir la porte arrière. Les deux amants s’installèrent sur les sièges en cuir au milieu de la boiserie la plus fine et les tissus les plus chics.

-Où as tu volé tout ça?,demanda t-elle en plaisantant

  • tout cela m’appartiens!,répliqua t-il très sérieusement

  • tu es riche alors!?

  • riche est un bien grand mot!. Disons que je sais où placer mon argent pour qu’il me rapporte!

  • tu es donc un de ses nouveaux riches

  • oui, si tu veux!

Le chauffeur démarra et le lourd carrosse s’ébranla

-Où allons nous?,demanda t-elle, je ne suis pas habillé comme il faut!

  • tu es parfaite…C’est une surprise!,et il déposa un long baiser sur ses lèvres, tu m’as manqué depuis la semaine dernière

  • moi aussi!,j’ai beaucoup pensé à nous deux!

Par un regard par la fenêtre la jeune fille réalisa qu’ils ne roulaient pas du tout vers Reims mais plutôt en sens contraire ce qui la surpris quelque peu, elle savait bien qu’il n’y avait pas grand chose en dehors de la ville.

-Mais où allons nous?

Frédéric appliqua son index en travers des lèvres et ne dit pas mot. Pourtant la réponse vint bientôt lorsque le véhicule entra dans Prunay, avant de se diriger vers le petit aérodrome Reims-Prunay. Là ils contournèrent les bâtiments pour se retrouver directement sur le tarmac, au pied d’un jet privé de type Falcon 2000 sur lequel était peint en grand les lettres S.E.C.- Sun Earth Corporation-

  • J’espère que tu aimes la cuisine italienne?,dit-il en l’entraînant à bord de la machine

La femme regardait autour d’elle curieuse et surprise du tour que prenait cette sortie

-La cuisine italienne ? elle fit un sourire, pourquoi donc?!,allons nous en Italie?,demanda t-elle en plaisantant

  • mais tout à fait

Elle fut figée sur place

-Je t’avais promis une surprise et ben voilà

Christine ne pouvait pas le croire, il l’emmenait en Italie comme un autre garçon l’aurait invité à boire un verre au bistrot du coin, lui trouvait cela tout à fait normal alors qu’une escapade comme ça n’était certainement pas donné.

-Il est à toi l’avion?,demanda t-elle en le suivant dans l’étroit couloir

  • oui!,disons à ma société

  • la S.E.C.

  • oui!

  • c’est toi la S.E.C.?!

  • c’est la société que j’ai fondée voilà quatre ans

  • on voit de la pub partout!

  • ça marche bien en ce moment

Ils s’installèrent dans les sièges et s’attachèrent

-Nous allons au «Rosticceria San Bartolomeo»!,lui dit-il

  • j’y crois pas!, j’y crois pas!

Lorsque l’appareil s’arracha de la piste pour s’élancer vers les nuages alors elle y crut vraiment et sentir que l’amour qu’elle éprouvait pour cet homme était sans doute le plus fort qui n’eut jamais existé.

-La tête que va faire Sylvie lorsque je vais lui raconter ça!

  • qui ça?

  • Sylvie!,ma camarade de chambre au campus!

  • ah…

L’atterrissage eu lieu un peu près une heure plus tard à l'aéroport Marco Polo. Une autre Rolls-Royce les attendaient là. Ils partirent et ce ne fut qu'au bout de quelques kilomètres que Julie compris qu'ils se rendaient à Venise. Après la voiture ce fut la gondole et la femme souriait car jamais le matin même elle n'aurait cru se trouver là quelques heures plus tard. La soirée fut la plus agréable qui soit, elle trouva même qu'elle fut un peu trop courte pourtant Frédéric lui fit découvrir le charme Vénitien et que le romantisme à l’Italienne existait effectivement et n’était pas simplement dans l’imagination de quelques auteurs de romans à l’eau de rose. La promenade en gondole sur le canal sous le clair de lune dans les bras de son amour, quoi de plus beau pour une femme éprise d’un homme?! Vers trois heures du matin ils rejoignirent l’aéroport pour reprendre la route vers la France.

-Je t’aimes!,murmura t-elle en le fixant dans le blanc des yeux

  • moi aussi je t’aimes!,lui dit-il

Un peu plus tard le jet quitta la piste de l’aéroport et les deux amants s’ embrassaient fougueusement ignorant les regards amusés de l’hôtesse. Puis une fois en altitude ils se détachèrent et Frédéric amena son amie vers le fond de la machine, par une étroite porte dans ce qui était une chambre à coucher.

-Fantastique!,murmura t-elle

Le jeune homme se contenta d'acquiescer de la tête avant de déposer un baiser sur les lèvres de sa bien aimée, il alla même beaucoup plus loin en déboutonnant la chemise bouton après bouton aussi sensuellement que ce fut possible.

-Je crois que je ne vais pas dormir beaucoup!,dit-elle en s’allongeant à plat ventre sur le lit

  • je le pense aussi!,dit-il en débouclant l’agrafe du soutien-gorge

Elle se retourna satisfaire. Il caressa doucement les seins fermes et en poire libérés de leurs carcans avant de déposer une multitude de petits baisers à leur surface, faisant courir sa langue sur les mamelons qu'il sent ait durcir. Christine émit un gémissement de plaisir et se laissa totalement faire par son amant. Frédéric se coucha sur elle, ses yeux plongés dans les siens puis tout doucement il descendit le long de son corps, sa langue laissant une traînée de salive puis il fit glisser la fermeture éclair de la jupe avant de lui la retirer. La jeune femme se laissait faire appréciant ce moment de total liberté.

Prenant tout son temps Son galant lui retira les bas puis la culotte, il s'installa une seconde sur le bord du lit comme pour mieux apprécier le spectacle puis en un instant il se débarrassa de ses vêtements, Julie découvrit alors une longue cicatrice sur le torse musclé de son homme mais elle fut encore plus heureuse de constater qu'elle était encore capable de faire rejaillir la virilité d'un homme. Il se mit à la caresser d'une main douce, stimulant les zones érogènes de ce corps dénudé, Christine gémissait de plaisir, très lentement surtout sans la brusquer Lassal passa sa main entre les cuisses de la femme et y découvrit ce qu'il espérait.

Alors sans chercher à aller plus loin il lui donna ce dont elle avait besoin, d'un mouvement allongé Frédéric la pénétra. Julie poussa un long gémissement qui se transformait en un cri. Il la regarda, elle lui lança un regard heureux alors il recommença encore et encore, allant et venant dans son ventre de plus en plus rapidement jusqu'au moment où elle hurla de tout ses poumons lorsque l'orgasme la souleva telle une vague de fond. Son corps se contracta et le plaisir le plus absolu explosa. Eric souriait et se retirait, il n'avait pas jouis mais déjà son phallus avait perdu de sa rigidité pourtant il semblait heureux. Il la caressa, lui donna un dernier baiser avant de murmurer à son oreille.

  • Comment ais je fais pour vivre sans toi?

  • je ne sais pas!,répondit-elle, je ne sais pas moi non plus

  • tu veux prendre une douche?

  • une douche?,demanda t-elle avec un sourire amusé

  • oui!

  • tu as tout le confort ici?

  • un homme comme moi à toujours besoin de tout son confort!

Il se leva et pressa un bouton juste sous l'interphone qui le gardait une liaison avec le poste de pilotage, et aussitôt un pan de mur glissa sur la droite et ouvrit un minuscule local

-C'est pas très grand!,dit-il, mais il y a tout ce qu'il faut!

  • d'accord!,dit-elle en se levant

Eric lui expliqua comme fonctionnait la douche et comment fermer la porte, il montra où se trouvait les serviettes, le savon, le shampooing et ainsi de suite. Après qu’elle se fut refait une beauté, Frédéric alla prendre sa place sous la douche mais quant il en revint il découvrit Christine allongée en travers sur le lit, nue et heureuse, elle dormait profondément. Frédéric esquissa un sourire en admirant les lignes élégantes du dos et des fesses puis il se dit que c’était la plus belle femme du monde. Christine se réveilla vers les six heures, brutalement et secoua Frédéric qui dormait sur un des sièges.

-hein?!, qu…quoi?!, oh toi tu as bien…

  • mes parents!,s’exclama t-elle

  • quoi tes parents!?

  • ils doivent être inquiet je ne suis pas rentré de la nuit

Il se redressa lentement sur le siège, ses articulations craquèrent et il fit une petite grimace de douleur

-Calmes toi!,je leurs aient téléphoné hier après-midi!.Ils ont participés à la surprise!

  • oh!, ben ça!

  • bien dormis?!

  • oui!,dit-elle radieuse…

Les mois s’écoulèrent et cet amour éphémère se conforta pourtant ils ne se voyaient pas aussi souvent qu’ils l’auraient désirés, Frédéric souvent partit à l’étranger pour des discussions d’affaires et Christine plongé dans ses bouquins préparait avec angoisse l’examen de fin d’année. Le temps passait à toute allure et ils se voyaient juste entre deux avions ou entre deux cours. Mais de temps à autre chacun consacrait un week-end au couple, alors Frédéric l’emmenait visiter les pays d’Europe. Leur amour solide comme un roc ne pouvait se déraciner par ses petites contrariétés de la vie. Et puis le jour vint, le jour de l’examen, Christine s’y rendit, prête à affronter l’inquisition et elle l’obtint avec mention, maintenant elle pouvait prétendre au second cycle. Pour la récompenser Frédéric l’emmena en croisière deux semaines, ils firent l’amour le jour et la nuit et profitèrent de la vie.

Frédéric savait se montrait galant, il avait fait la conquête des parents, en homme d’affaire avisé il conseilla monsieur Perrach dans l’achat de quelques bonnes actions qui lui rapportèrent une petite fortune en quelques mois, en homme de goût il invita madame Perrach chez de grands couturiers parisiens, lui fit découvrir les dernières collections. A plusieurs reprises Elisa, la mère de Christine, lui demanda quant ils prévoyaient de se marier! Elle qui prônait voilà quelques mois encore qu’elle était trop jeune pour ça mais elle disait qu’ils allaient si bien ensemble que ce serait bête de tout gâcher et qu’elle devait lui mettre le grappin dessus avant qu’il ne puisse s’enfuir. Pourtant ce soir là, presque un an après leur première rencontre, Frédéric l ’invita chez lui, c’était la toute première fois, un moment unique que Christine ne voulait pas perdre. C’était un geste important pour le président directeur général de la S.E.C. qui venait de remporter un gros contrat gouvernemental.

La Rolls-Royce se glissa dans un parking privé de l'Avenue Foch, côte à une construction de cinq étages d'un blanc cassé dont irradiait une certaine noblesse et beaucoup de luxe. C'était un quartier de privilégiés même s'il perdait un peu de son standing depuis quelques années. Main dans la main ils entrèrent dans l'immeuble, Frédéric salua le gardien puis ils montèrent dans l’ascenseur. Les portes se fermèrent et la machine se rua vers le haut, sur l’écran Christine vit les étages défiler jusqu’au quatrième où elles s’ouvrirent à nouveau sur un minuscule palier qui donnait directement sur une porte en chêne massif, le sol en marbre rouge antique contrastait assez v i o l emment avec la blancheur inv i o l é des murs où brillait de part et d’autre une lanterne.

Frédéric sonna ne se donnant pas la peine de chercher les clés dans sa poche, quelques secondes s'écoulèrent puis on ouvrit, l'homme qui se tenait là devait bien friser la cinquantaine, grand et maigre, on aurait cru qu'il n'avait que la peau sur les os, son visage ovale était très osseux, il portait un uniforme de majordome mais Christine le crut sortit d'un mauvais film d'épouvante. Il ne prononça pas mot et laissa entrer les deux personnes avant de prendre la veste que portait Christine pour l'accrocher à un cintre alors que l'hôte de la maison rangea lui même son veston.

L’agencement de l’ entrée n’allait pas à l’encontre du bon goût, le sol aussi en marbre mais composé de larges dalles de brèche blanche et de vert antique, dans le fond, le mur en face de nous était entièrement recouvert d’un énorme miroir devant lequel avait été disposé, un peu près au milieu, un autel de pierre surmonté d’une plante verte avec de part et d’autres deux obélisque de la matière tant aimé en ce lieu. Tout cela offrait une sorte de dépaysement.

Sans s'attarder là Frédéric entraîna son invitée par un petit couloir dans le gigantesque salon rectangulaire offrant par d'immenses baies vitrées une vue sur la ville. La pièce avait été formé en deux niveaux, au milieu, dans la partie basse à laquelle on accédait par un petit escalier de deux marches avaient été disposés un long canapé de cuir noir ainsi que des fauteuils qui faisaient face à la cheminée et aussi à la télévision haute définition encastré dans la parois, juste à côté. Sur la partie haute il y avait une grande table en chêne et des chaises, c'était la salle à manger. Le tout agrémenté de sculpture sud américaine et de quelques tableaux d’artistes célèbre, mais le plus impressionnant de tous était un grand tableau qui mesurait près de deux mètres de long sur plus d'un mètre cinquante de haut. Si Christine aurait eut la moindre connaissance en art elle aurait reconnu une œuvre de l'artiste nommé Rubens: "Le jugement de Pâris " mais elle ne vit que trois femmes nues devant deux hommes sans rien comprendre mais elle trouva le tableau superbe. Frédéric l'invita à s'asseoir sur le canapé

-C'est magnifique chez toi!, dit-elle avec le sourire

  • juste mon petit chez moi!, j'aimes bien le confort!, répondit-il, mais je t'aimes encore plus!

Ils s'embrassèrent fougueusement mais furent interrompu par l'arrivée d'une jeune personne qui était de taille moyenne avec des cheveux noirs coupé très court à la manière des hommes, très large autour des oreilles, tout en dégageant un haut front. Son visage était très allongé, les traits tirés, les pommettes saillantes, des yeux noir très fin. Il émanait d'elle une curieuse sévérité car elle ne laissa pas apercevoir le moindre sourire au contraire elle semblait courroucer.

Cette allure ne semblait pas correspondre avec sa tenue classique de petite boniche, une robe noir qui allait de son cou jusqu'à ses chevilles, des chaussures sombres et un petit tablier blanc. Elle déposa un plateau avec une bouteille de champagne, du Dom Pérignon, et deux flûtes avant de disparaître à nouveau sans souffler mot. Ils burent chacun un verre et quant ils l'eurent finit la vie de Christine alla basculer sans qu'elle ne le remarqua réellement tant elle était aveuglé par l'amour qu'elle éprouvait pour cet homme, Frédéric posa son verre, fixa Christine dans les yeux puis lui demanda d'une voix douce.

-Tu m'aimes? - plus que tout au monde!, répondit-elle en ajoutant, oui!,je t'aimes!

  • ferais tu quelque chose pour me faire plaisir!?,demanda t-il doucement

  • tout ce que tu voudras!

  • veux tu bien te déshabiller!

  • pardon?,demanda t-elle en croyant avoir mal compris

  • veux tu bien te déshabiller, pour moi

Christine ne compris pas bien ce que Frédéric voulait soudain d'elle

-Allons dans ta chambre plutôt!

  • non!,dit-il doucettement, ici!

  • ici!,s'exclama t-elle en rigolant, tu veux que je me déshabille ici!,comme ça!?

  • si tu ne veux pas, je ne te f o r c e rais pas!,répliqua t-il en servant un nouveau verre de champagne à chacun, cela me ferait plaisir!

La jeune femme. se trouva soudain coincé, elle voulait lui faire plaisir, il lui avait offert tant de chose, fait découvrir d'autres pays, d'autres culture alors si maintenant c'était à son tour de lui rendre un tout petit de la joie qu'il lui avait procuré alors elle le ferait. Christine se leva mais laissa son sac sur le canapé. Ce n'était tout de même pas la première fois qu'il la verrait nue même si l'ambiance et la situation étaient un peu curieuse, Frédéric serait t-il un peu pervers? voyeur?, pourquoi pas, cela l'amusait aussi, de toute manière elle finirait dans ses bras et ils feraient l'amour comme des bêtes.

-Je veux te voir nue Christine, nue comme le jour de ta naissance!

Sa voix avait prit une drôle d'intonation mais la femme ne le remarqua même pas, aveuglée qu'elle était par l'amour.

-Tu ne veux pas mettre un peu de musique! plaisanta t-elle, je pourrais te faire un strip-tease

Frédéric se contenta de hocher négativement la tête. Alors Christine commença à se dévêtir dans un cérémonial bien ordinaire, elle défit les boutons de son chemisier, les uns après les autres jusqu'au dernier avant de l'enlever et de la déposer sur le fauteuil sur sa droite. Ensuite elle fit glisser la fermeture éclair sur le côté droit de sa jupe avant de la laisser choir sur le sol mais elle la ramassa aussitôt avant de la poser sur sa chemise. Curieusement elle se sentit un peu gêné devant la froideur apparente de son amant qui la fixait d'un regard qu'elle sentait glacial.

Ce jour là, en prévision d'une folle nuit d'amour, elle avait concocté une surprise en s'habillant de bas, d'une culotte, d'un porte jarretelle et d'un soutien-gorge en soie noir, très érotique. Elle crut que cela allait émouvoir son homme mais il ne bougeait toujours pas, on l'aurait cru de pierre.

-Continue!,dit-il après un instant

Christine haussa les épaules et défit son soutien-gorge libérant sa poitrine de son étreinte, puis ce fut le tour des chaussures, des bas noir, elle termina tout naturellement par le petit slip. Quant elle fut nue elle lâcha tout en remuant la croupe.

-Da!,da!, da!, Voilà!

  • enlève aussi tes bijoux!,répliqua froidement Frédéric

  • mes bijoux? - oui!

En quelques instants elle se retrouva nue, seules les marques laissés par les vêtements, la blancheur renf o r c é qui enveloppait les seins ou les fesses et le pubis altérait la splendeur de la jeunesse.

-Voilà!,dit-elle à nouveau en souriant toujours

  • très bien!,dit-il cette fois avec le sourire, viens là, assis toi à côté de moi!

Lorsque ses fesses nues touchèrent le cuir froid qui colla instantanément à sa peau un frisson parcouru son échine, elle se rendait compte combien elle devait être impudique et cela la fit sourire. Frédéric lui tendit son verre de champagne avant de lui murmurer

-Je t'ai déjà dit que je te trouvais magnifique?

  • non!,plaisanta Christine, en secouant vigoureusement la tête

L'homme d'affaire lui caressa doucement le bout des seins et plongea son regard intensément bleu dans le sien, elle sentit fondre toutes ses résolutions, exploser toutes les limites, comme à chaque fois qu’elle se retrouvait seule avec lui.

-Veux tu que nous jouons un jeu ce soir?,demanda t-il en déposant une multitude de petits baisers sur ses seins

  • un jeu?,quel jeu?!

  • tout simple!,tu devras faire tout ce que je te dirais de faire!

  • ah!,ce genre de jeu!

  • mais tu pourras toujours refuser, si tu veux même si alors tu me décevrais!

  • je ne savais pas que tu...

Il lui posa son index en travers de la bouche pour lui signifier le silence

-Acceptes tu?

  • oui!,dit-elle ce serait le seul cadeau qu'elle pouvait lui offrir et qui lui ferait vraiment plaisir

  • lève toi Christine!, l'ordre fut sec sans la moindre gentillesse mais elle compris que cela faisait désormais partit du jeu

Elle se leva sans trop savoir quoi faire mais à ce moment entra la servante, Christine poussa un cri de surprise et voulut se saisir de ses habits seulement Frédéric l'arrêta

-Christine!, à elle tu devras aussi obéir!

Alors que de sa main droite elle couvrait son pubis du mieux qu'elle put et de son bras gauche les seins, elle se tourna vers la servante qui approcha d'une démarche sévère et le P.D.G. réalisa qu'elle faisait aussi partit du jeu.

-Natacha va maintenant te donner un bain et te préparer pour ce soir!,lui expliqua Frédéric

Quelque chose en Christine lui criait de refuser, de prendre ses affaires et de fuir de cette maison malheureusement l'amour à ses raisons que la raison ne comprends pas aussi elle ne bougea pas d'un pouce même lorsque Natacha ferma sa main droite sur son épaule. Elle tourna sa tête en direction de la jeune femme et la regarda, elle fut effrayé de ce qu'elle découvrit, la personne ne montrait aucune chaleur, un véritable iceberg dont la blancheur excessive de la peau ne faisait qu'accentuer la noirceur des yeux.

Christine ne sut quoi faire aussi elle se mit en mouvement lorsque la personne la poussa en avant, ce qu'elle ressentait en elle était un mélange de peur et d'un amer plaisir. Frédéric les regarda sortir du salon puis sur son visage apparu un large sourire et il alluma un cigare cubain.

La salle de bain était assortit au reste de l'appartement, marbres et dorure, la grande baignoire ronde occupait près du quart de la pièce, une véritable petite piscine comme elle en avait une qui traînait au fond du garage depuis bientôt dix ans. Elle vit comme Natacha ouvrit les robinets et fit couler un bain en y ajoutant une goutte de produit moussant.

Il fallut une bonne dizaine de minutes pour remplir la baignoire au trois quart après quoi la fille l'invita à y entrer, elle le fit à la hâte et pas très rassuré mais fut heureuse de constater que la servante s'en allait. Comme elle se trouvait déjà dans l'eau qui était fort bonne, Christine se dit qu'au fond elle pouvait tout aussi bien en profiter, c'était bien la première fois qu'elle mettait les pieds dans une baignoire pareil. Donc la femme se savonna de la tête aux pieds, se lava les cheveux et comme elle ne savait pas quoi faire ensuite elle resta tout bonnement à se prélasser. Soudain Natacha refit son apparition toujours d'une démarche rapide et droite, un peu comme un militaire.

-Il est l'heure!,dit-elle simplement d'une voix rêche

Elle attrapa alors un peignoir rose accroché au-dessus du radiateur et le déploya devant elle. Christine sortit du bain, avec regret, elle y était trop bien, et plongea ses bras dans les manches du vêtement sans perdre de temps et de fermer les rabats.

-Essuyez vous bien!,dit Natacha

Christine s'essuya aussi bien que possible en essayant de montrer le moins possible à cette personne quant l'autre jugea que ce fut assez elle la fit asseoir sur une chaise, face au miroir du lavabos puis elle entreprit de lui coiffer les cheveux. L'amante devait lui laisser cela, elle savait y faire, ses gestes étaient parfait, mesuré même avec le sèche-cheveux, Natacha redonna une seconde fille à ses cheveux. Après elle lui refit son maquillage. Christine appréciait d'être ainsi chouchouté, elle n'avait rien à y redire au contraire, le maquillage était très léger à peine visible.

Quand Christine fut finalement prête, les deux femmes quittèrent la salle de bain pour se rendre dans le salon. La nuit était tombé sur Paris et l'éclairage vacillant de la pièce provenait uniquement de deux énormes chandeliers supportant chacun huit bougies. L'ambiance dans le salon était sinistre, Christine sentit à nouveau un frisson la parcourir alors que de ses yeux elle cherchait l'homme qu'elle aimait sans le trouver.

La servante l'amena jusqu'à la table, on y avait déjà placé des couverts en argent, des assiettes en porcelaine et des verres en cristal mais juste pour deux personnes. Mais déjà son regard erra un peu à droite sur la table, quelque chose y était déposé, quelque chose qu'elle n'arrivait pas à identifier comme elle se f o r ç a elle compris soudain de quoi il s'agissait et la première chose qui lui traversa l'esprit fut un candide "Mon dieu".

Cette chose était un martinet, non pas un de ces jouets que l'on trouve à la quincaillerie du coin mais un objet impressionnant qui semblait avoir traversé le temps pour arriver ici, sur le manche en ivoire, sculptés, deux serpents s'entrelaçaient, et leurs yeux avaient été teint volontairement en rouge, les lanières était très épaisses et de section carré.

Allaient ont la fouetter avec cela?,cette idée la révulsait d'horreur, elle ne le pensait pas pourtant si Frédéric l'ordonnait où l'utilisait lui même elle n'oserait pas refuser de peur de le perdre. Elle voulait se montrer à la hauteur malgré la peur qui lui enjoignait de s'enfuir tant qu'elle le pouvait encore.

Par les baies vitrées elles voyaient Paris vivre une nouvelle nuit, l'éclairage public resplendissaient à nouveau de mille feux, les feux de croisements des voitures perçaient l'obscurité. Elle fut rassuré de constater que dehors la vie continuait même si ici elle semblait régresser dans le temps. Le majordome arriva à son tour, dans sa démarche guindé, il tenait un plateau avec trois bouteilles posés dessus, deux de vin rouge, et une de vin blanc. Il les déposa sur la table avant de repartir sans même jeté un regard à la femme en peignoir qui se demandait comment tout cela allait continuer.

Elle était au moins sûr d'une chose, la table était couverte pour un repas et pour deux personnes de surcroît. Enfin Frédéric apparu, elle le reconnu dans la pénombre grâce à sa corpulence quant il apparu à la lueur des bougies elle fut surpris en se demandant si c'était bien le même homme qui lui avait dit qu'il l'aimait voilà à peine une heure ou deux. Lassal portait une chemise blanche sans manche fermé sur l'avant par quelques boutons dont les deux derniers étaient ouvert ainsi qu'un pantalon de cuir qui le moulait au plus près, il avait dû passer du gel sur ses cheveux pour leurs donner cette rigidité et les maintenir ainsi couché. en arrière. L'homme s'approcha avec le sourire, sourire que Christine lui rendit.

-Ca va? demanda t-il d'une voix à nouveau douce

  • oui!,répondit t-elle, elle eut envie de lui demander si le martinet était pour elle mais elle n'osa pas

  • tu es toujours d'accord?

  • oui!,dit-elle fièrement!

Il la remercia d'une petite caresse sur la joue puis il se rendit jusqu'à un buffet en chêne massif, il en ouvrit le tiroir supérieur pour en extirper un écrin de bois précieux. Avant de revenir vers sa bien aimée qui en voyant l'écrin crut à un cadeau pour elle et fut emporté de joie mais Frédéric posa la boite sur la table et l'ouvrit. Ce qu'il en sortit n'était pas un bijoux clinquant de mille feux mais un épais collier de cuir noir équipé de quatre anneaux.

Christine regarda l'objet avec stupeur, à cela elle ne s'attendait pas surtout lorsqu'il lui le passa autour du cou elle se sentit en perdition. Ce fut Natacha qui serra correctement la bretelle réglable et le verrouilla avec un minuscule cadenas. Christine se sentait humilié et son regard perdu se posa sur Frédéric, elle voulu lui demander pourquoi mais il n'aurait pas répondu, c'était un jeu qu'elle avait accepté de jouer.

-Enlève ton peignoir Christine!,dit-il soudain

Mais la femme restait paralysée, il ne lui en tint par rigueur car déjà Natacha défit le nœud qui fermait la ceinture, Christine n'eut pas la f o r c e ou le courage moral de résister. br>Une fois la ceinture ôté la servante fit glisser le peignoir des épaules de la femme jusqu'au sol, dans un réflexe Christine cacha ce qu'elle put

-Tu es magnifique Christine! Pourquoi veux tu sans cesse cacher les plus belles parties de ton corps. Je ne penses pas que tu ai une raison d'avoir honte, au contraire

Encore une fois ce fut la servante qui intervint, elle fit glisser les bras le long du corps.

-Voilà qui est beaucoup mieux!.Tu es vraiment la plus belle!

D'un mouvement du bras Frédéric attrapa le martinet, Christine sursauta et fit un pas en arrière

-N'ai pas peur!,je ne vais pas te fouetter!...Du moins pas encore!,dit-il plus bas, non!,je voulais te le montrer!, C'est un objet unique au monde et j'en suis très fier. Il a été construit voilà très longtemps en Afrique, puis par quelques chemins mystérieux un voyageur l'a amené en France où il a sévit sous l'inquisition, un peu plus tard sous l'occupation.

Frédéric le reposa, sur la table, à la place exact.

-Maintenant nous allons manger! Après nous verrons!

Natacha sortit la chaise de sous la table et Christine fut stupéfaite on voyant Frédéric retirer le coussin qui couvrait le siège pour découvrir de fines lattes de fer large à peine d'un pouce et espacé d'au moins cinq centimètres. Il fit la même chose avec le dossier.

-Je dois m'asseoir là dessus ? Questionna Christine d'une petite voix

  • bien entendu, rien de plus beau que la chair et le métal étroitement mêlé

  • nue?

  • bien entendu!,répéta t-il avec un sourire joyeux

Pour l'encourager il lui caressa doucement le bout des seins et y déposa quelques baisers, lentement Christine vint s'asseoir sur le siège, le métal était glacial et les lamelles si bien espacé que ses fesses formaient des boursouflures qui dépassaient sous les lamelles.

C'était très inconfortable, elle voulu à nouveau se lever mais Frédéric la poussait déjà sous la table. Le majordome refit son apparition.

-Vous pouvez servir le repas!,annonça Frédéric en rejoignant sa place

L'homme approuva du chef et disparu pour revenir quelques instants plus tard avec un grand plateau recouvert d'huîtres.

-Tu aimes les huîtres?,questionna Frédéric

  • oui!,répondit Christine d'une petite voix

  • elle en mangera dix!,Henry

L'individu déposa dans l'assiette dix huîtres, Christine priait qu'il ne la regarde pas de trop près, c'était stupide puisqu'il savait bien qu'elle était nue mais il n'y fit pas du tout attention. Natacha servit, quant à elle, le vin.

Après les huîtres ce fut un magret de canards avec des petites pommes vapeur, ensuite le plateau de fromage et pour terminer une poire Belle Hélène. Le repas était délicieux mais la femme, nue, avait l'estomac si noué qu'elle arrivait avec beaucoup de peine à avaler quelques bouchées, elle laissa beaucoup dans son assiette, étrangement Henry qui vidait le contenu des assiettes dans un autre plat laissa ce que Christine n'avait pas mangé sur la table alors qu'il emportait les restes du maître des lieux.

Après le café Frédéric se leva, l'ignorant il alla se servit un verre de Cognac puis il revint.

-Tu n'as pas mangé grand chose!,dit-il

-Je n'avais pas très faim!

  • tu as peur!?

La question avait été brutal et sans contours

  • Non!,répondit Christine, j'ai confiance en toi

  • brave fille!. Comment tu trouve la chaise de pénitent?

  • pas très agréable!

Cette remarque avait dit avec une telle sincérité que Lassal lâcha un petit rire sardonique

-Ce n'est pas pour cela qu'elle à été construite!

Il passa sa main sous le siège et effleura les fesses devenu très sensible, Christine émit un soupir de plaisir quant il lui caressa les fesses.

-Je peux me lever?,demanda la femme

-Pourquoi?,tu n'aimes pas?

  • pas vraiment!,dit-elle en le regardant avec des yeux qui implorait la pitié

  • parce que moi j'aimes bien te voir te trémousser ainsi sur cette chaise!...Lève toi Christine!

Elle ne se le fit pas demander deux fois, elle se redressa et Frédéric eut le loisir de voir les marques rouges qui défigurait le postérieur de sa petite amie, il eut une folle envie de lui appliquer une bonne fessée mais il se retint car il ne fallait pas aller trop vite sinon ce serait un échec. Natacha refit son apparition, elle tenait quelque chose qu'elle tendit à Frédéric qui le présenta à la femme nue qui en resta silencieuse

-Tu connais ça je pense!

Il montrait une paire de menottes nickelé identique à celle qu'ils utilisaient au sein de la police national.

-Mets tes mains dans le dos

Christine le fit timidement et on lui mit les menottes, c'était la première fois qu'elle portait des menottes, la sensation était vraiment bizarre mais encore plus humiliante que la femme le croyait, avec ces entraves elle était maintenant à la disposition de son amoureux et de ses acolytes. Il la fit descendre dans le salon et prendre position au centre avant de lui bander les yeux, la femme n'émit aucun objection même si cela la troubla encore plus, elle en tremblait. Lassal s'installa sur un des fauteuils et fit un petit signe à Natacha qui semblait attendre son heure. Elle se déshabilla en quelques secondes car elle ne portait pas de sous-vêtements, si Christine aurait put la voir elle aurait été surprise en découvrant que son pubis avait été rasé et épilé avec beaucoup de soin alors que ses seins étaient si plat que son allure garçonnière n'en n'était qu'exacerbé.

Un petit sourire flottait sur ses lèvres lorsqu'elle commença par caresser Christine qui eut un petit cri de surprise avant de comprendre que l'on ne lui voulait aucun mal tout au contraire. Elle sentit les mains frôler sa peau, caresser ses zones érogènes qu'elle avait si sensible, le bout des seins, sous les bras, sous les seins, les fesses, l'intérieur des cuisses et Christine crut tout le temps qu'il s'agissait là de son amant.

Aussi elle se laissa aller sans la moindre réticence comme dans les moments d'intense intimité où Frédéric lui procurait le plaisir que son corps demandait. Ses seins se gonflèrent, ses aréoles se dilatèrent et ses mamelons se durcirent alors que de petits gémissements à peine audible filtrait de sa bouche entre ouverte, elle renversa sa tête en arrière.

Natacha la caressa pendant de longues minutes avant de s'agenouiller devant elle et de fourrager avec sa langue dans la toison en cherchant à amener l'excitation à son paroxysme puis soudain la femme tourna sa tête en direction de l'homme. Ce dernier acquiesça de la tête tout en se levant, s'approcha de Christine, la servante laissa sa place, il ouvrit sa braguette, en extirpa son sexe dur comme du fer. Il pénétra la femme en enfonçant son sexe au fond du sien, Christine poussa un cri qui était plus de surprise que de douleur puis alors il se mit à faire des va et vient de plus en plus rapide. La fille le sentait en elle, encore jamais il ne l'avait baisé avec une telle vigueur à croire que tous les précédents rapports n'avaient été que des préparations en vu de celui-ci.

La douleur qu'elle éprouvait n'était rien en comparaison du plaisir qui grimpait en elle tel un raz de marée incontrôlable et puis soudain Christine hurla, hurla comme encore jamais, elle eut l'impression que son esprit s'arrachait de son corps, qu'elle perdait pieds à tout jamais.

Lorsque le plus belle orgasme de sa vie fut terminé, Natacha lui ôta son bandeau et lui remit le peignoir, il fallut quelques secondes pour que ses yeux se réhabituent à la clarté aussi diffuse soit t-elle et Frédéric put y lire une gratitude immense. Il chassa la larme qui coulait sur ses joues pendant que sa servante défit les menottes.

-Alors Christine?,demanda t-il

-Je...je t'aimes!,balbutia t-elle encore sous le choc

  • moi aussi!

Il l'embrassa longuement

-Alors comment as tu trouvé le jeu?

  • fantastique et surprenant!

  • si tu veux nous pourrions toujours y jouer...!

  • oh oui!,dit-elle

  • mais attends un instant il faut que je t'expliques toutes les règles, car dans tout les jeux il y a des règles après tu décideras !

Debout toute droite Christine l'écouta attentivement mais elle savait bien qu'elle ne pourrait refuser

-La première règle est que tu me devras toujours une obéissance aveugle, à moi mais aussi aux personnes que je désignerais. D'accord?

  • d'accord!,dit-elle avec le sourire

  • la deuxième règle est que tu ne devras parler de ceux-ci à personne même pas à ta meilleure ami ou à ton meilleur confident. D'accord?

  • d'accord!

  • la troisième règle est que tu devras toujours être à ma disposition, tout les jours de la semaine, nuit et jour. D'accord?

  • d'accord!,dit-elle un peu moins enthousiaste

  • si tu déroges à l'une de ces règles tu pourra être punie par moi ou par une personne que je désignerais

  • punie ?

  • oui puni ! Dit-il sans détours, tu pourra être fessée, fouettée, humiliée et tout ce que mon esprit pourra imaginer

Christine tourna sa tête en direction de la table où le martinet se trouvait toujours posé.

-Tu me punirais ? Demanda t-elle d'une voix un peu étranglée

  • si tu le mérites, oui!

La froideur avec laquelle il avait répondu lui faisait un peu peur

-Acceptes tu ces règles?,Christine!

Frédéric venait de demander cela sur un ton très cérémonial

-Je les...

  • encore une chose Christine si tu acceptes ces règles maintenant et que tu viendrais à les refuser par la suite nous devrions mettre fin à notre relation

  • mettre fin...

  • je dois pouvoir te faire confiance et une femme qui ne tiendrait parole ne pourrait être la femme de ma vie même si cela déchirerais mon cœur pour très longtemps

Christine comprenait cela que trop bien et si son sixième sens lui criait de refuser, toutes ses émotions, son désirs et son amour lui disait d'accepter ainsi pris entre deux feux elle resta un long moment silencieuse.

-Réponds à ma question Christine!

  • j'acceptes!,dit-elle et eu en réponse un magnifique sourire

  • je le savais, je savais que tu serais celle qui sera mienne!

Il la prit dans ses bras et l'embrassa, Christelle sentit cet amour qui lui fit réaliser qu'elle avait vraiment fait le bon choix car Frédéric, pour la première fois depuis qu'ils étaient ensemble, pleurait de bonheur. Pour ce premier soir ce fut terminé, Natacha lui ôta le collier et la conduisit à la salle de bain pour qu'elle puisse prendre une douche. Vers une heure du matin Frédéric la ramenait chez elle, après un dernier baiser, il lui annonça qu'il ne serait pas là la semaine suivante, un important contrat à négocier avec les japonais mais que déjà il s'impatientait de la revoir.

Et les jours s’écoulèrent sans plus de nouvelles de son merveilleux amant, il lui manquait cruellement mais elle s’apaisait en se disant que leurs retrouvailles allaient être «explosive » et tâcha de se concentrer entièrement sur ses études. Le jeudi soir révisait ses cours en vue du stage de trois semaines en milieu hospitalier qui l’attendait la semaine suivante, là les choses sérieuses allaient commencer, de la théorie à la pratique, cette idée l’angoissait déjà terriblement.

Le téléphone sonna au rez-de-chaussée. Elle sauta immédiatement sur ses pieds son père n’ayant toujours pas consentit à lui faire installer sa propre ligne et elle à acheter un portable, elle restait toujours sur ses gardes, de nombreux faux espoirs mais pas cette fois car sa mère l’appela

-Christine! c’est pour toi ! Frédéric !

-Elle déboula dans l’escalier aussi vite que ses jambes lui le permettait

-Bonsoir Christine! dit la voix

-Bonsoir Frédéric ! dit-elle en essayant de garder son calme

-Je te manques ?

-Oh oui !

-Alors je suis content ! Je rentre demain soir

-Génial !

-Je voudrais disposer de ton week-end !

-Tout le week-end ?

-Oui !

L’idée de passer tout le week-end avec Frédéric lui plaisait beaucoup et tant pis pour ses révisions de toute manière elle était prête, elle pouvait un peu se décontracter sinon elle finirait sur les nerfs.

-Entendu! Où allons nous ?!

-Surprise !,surprise !

-Frédéric! Est ce que demain nous... jouerons ?

-Mais nous jouons en ce moment même ! N'oublie pas que c'est toi qui en décidé ainsi ou bien as tu changé d'avis ?

-Non bien sûr

-Alors tu me rassures ! Je commençais à avoir peur. Encore une chose que tu vas faire tout de suite !

A la façon dont il venait de dire cette dernière phrase elle compris que ce serait quelque chose de pas très ordinaire et elle eut raison

-Christine ! Tu vas soigneusement te raser les aisselles ainsi que le pubis ! dit-il

-Pardon ?!

-Tu m'as bien entendu ! Je veux que tu te rases les aisselles et le pubis, tu peux laisser un léger ombrage mais je veux pouvoir voir ton intimité !

-Mais je...

-N'oublie pas que si tu désobéis à cet ordre tu sera punie !

-Je sais ! répondit t-elle d'un ton morose

-Alors à demain ma chérie, je suis déjà tout impatient de te revoir !

la voix était à nouveau enjoué

-Moi aussi! Je t'aimes !

En raccrochant elle vit sa mère qui la fixait avec un petit sourire taquin sur les lèvres

-Comment va t-il ? demanda cette dernière

  • Bien, il va bien !

Sa génitrice mit le trouble de sa fille sur le compte de l’amour.

-Je vais prendre une douche maman! lança t-elle en montant l’escalier

-D’accord chérie !

Elle rejoignit tout d’abord sa chambre et resta un moment à regarder par la fenêtre la rue où les e n f a n t s des voisins jouaient à la balle, la vie qui s’ écoulait doucement sans que rien ne semblait la déranger, la monotonie d’une vie tranquille, voilà qui était effroyable. Frédéric lui avait fait goûté du fruit interdit, elle savait que désormais elle ne pourrait plus s’en passer même si cela l’entraînerait bien plus loin que les limbes. A nouveau résolu la fille prit dans son armoire des sous-vêtements frais et se rendit tout droit dans la salle de bains…

-Il rentre quand ? appela la voix de sa mère

-Hein…demain soir maman…il m’invite pour le week-end !

-Ah !,c’est bien ! T’es contente hein ?

  • oui maman !

Elle s’enferma à double tour dans la salle de bain et après s’être dévêtit prit la douche, une fois lavée, elle ne s’attarda pas et chercha immédiatement de quoi obéir à l’ordre de son nouveau maître. Fouillant dans les armoires elle en sortit une bombe de mousse à raser et sortit de son emballage un rasoir neuf, son père ne s’en rendrait probablement pas compte et même si... jamais il ne ferait la rapprochement.

Il ne penserait jamais que sa petite fille chérie puisse faire pareil chose. Comme tout les femmes Christine c'était déjà épilées les jambes de diverses manières mais encore jamais elle n'avait chercher à aller plus loin pourtant cette fois elle devait le faire sinon il la punirait et elle était convaincu qu'il le ferait.

La jeune femme enduisit les aisselles de mousse à raser, ce ne devait pas être très compliqué, effectivement elle eut tôt fait de les faire disparaître. Cela l'encouragea à aller plus loin, elle s'assit sur une chaise et plaça ses pieds sur le rebord de la baignoire en écartant les cuisses dans une position très impudique. Encore une fois elle étala un épais matelas de savon et trouva ceci très agréable, presque excitant, elle en mit peut être de trop mais s'appliqua en rasant avec beaucoup de prudence elle n'avait pas envie de se couper.

Un quart d'heure elle eut terminé, ce n'était pas vraiment parfait, il restait pas mal de poils surtout ceux qui recouvraient directement la vulve mais tant pis. Elle se regarda longuement dans le grand miroir, se caressa longuement les seins jusqu’à sentir un étrange malaise l’envahir. Un dernier coup de lavette et cela fit disparaître toute trace de l'intervention, elle jeta les poils dans les wc et fit couler l’eau, il ne faudrait pas que ses parents découvrent ce qu'elle venait de faire.

Ensuite elle s'installa devant la télévision et ce fut à partir de là qu'elle commença à sentir les inconvénients du rasage, son pubis la démangeait de plus en plus et elle devait lutter pour ne pas arracher la peau à coup de couteau rien que pour se soulager. Finalement elle mit une crème dessus et cela calma la chose pour quelques heures.

Le lendemain fut ordinaire, elle passa toutefois chez le coiffeur pour se faire une beauté et se hâta de rentrer après la fin des cours. Ensuite elle termina de s'habiller en se vêtant d'une superbe robe de soirée noir éclatant de mille feux, des chaussures à talon haut, quelques bijoux au point que sa mère insista pour faire une photographie. Elle prépara également des affaires pour le week-end.

La Rolls-Royce se gara devant la résidence Perrach à sept heures exactement, le chauffeur sortit et ouvrit la portière d'où s'extirpa Frédéric, un bouquet de roses blanche à la main droite, il traversa le petit jardinet devant la maison, monta les quelques marches qui menaient à l'entrée et sonna.

Christine alla ouvrir elle même, comme cela se devait et même s’il ne lui avait pas dit cela paraissait étonnement évident. Il se tenait là, elle le regarda et éprouvait toujours ce même amour pour lui même si pour instant il lui parut étranger, un curieux sentiment qui fut rapidement chassé par son esprit. Comme il se devait il serra la main chaleureuse du maître de maison et fit un baise-main à madame Perrach

-Vous avez bien deux minutes! lança monsieur Perrach un sourire sur les lèvres, je voudrais vous parler de mes actions

-Bien sûr !

Aussi les deux amants se retrouvèrent dans le salle familiale, côte à côte

-Je peux vous servir quelque chose ?

-Un petit cognac si vous avez !

-Je crois, je vais regarder !

Alors que le père disparu et la mère aussi à chercher des petits trucs salés, le couple se retrouva seul pendant quelques instants

-Tu es magnifique! dit-il

  • je ne savais pas où nous allions alors...

  • tu es parfaite !...As tu fait ce que je t'ai demandé ?

  • qu…quoi ?!

  • tu le sais bien !,dit-il avec un petit ton de sévérité dans sa voix

  • oui !,mais...

Christine regarda pour voir si son père ou sa mère ne revenait pas avant de dire

-Mais cela démange horriblement !

-C'est normal !

Frédéric fouilla dans une poche et en tira une petite fiole en verre contenant une sorte d'huile jaunâtre

-Tu mets ceci dessus! Tu verras c'est très efficace !

-Merci ! dit-elle sans savoir si c'était vraiment un cadeau

-Tu portes une petite culotte? demanda Frédéric à nouveau après avoir engloutit le reste du verre

-Bien sûr ! répondit la jeune femme toujours très doucement de peur de se faire entendre

-Tu vas l'enlever !

  • Qu..quoi ?!

  • Fut-il que je te répète tout? questionna t-il sèchement

  • n...non, mais...

  • la règle numéro 1 Christine !... Tu m'obéiras sans discussion !

  • oui mais !

  • alors fais ce que je te dis !

Christine troublée quitta le salon en croisant sa mère

-Je vais aux toilettes! lui lança t-elle en gravissant les marches aussi aisément que sa robe lui le permettait

Elle s’enferma effectivement dans la solitude des toilettes, elle était terriblement troublé par l’idée de redescendre rejoindre ses parents sans petite culotte, mais la robe est longue, donc cela ne devrait pas se voir. Elle passa ses mains sous sa robe et fit glisser le petit vêtement très sexy en dentelle rouge exprès acheté pour l’occasion arrivé à ses chevilles elle le ramassa pour le fixer quelques instants avec une touche de regret mais aussi d’une excitation grandissante. Il fut jeté dans le panier à linge sale puis elle quitta l’intimité de la pièce.

Quelques pas en dehors et la fille s’immobilisa, c’était une curieuse impression que d'être nue sous la robe, une impression d'impudeur, le tissus frottait délicatement sur les fesses à chacun de ses mouvements. Christine redescendit l'escalier prudemment et retourna dans le salon où Frédéric dégustait le cognac en discutant boursicotage, son père s’abreuvait de ses paroles tout en hochant admirativement la tête de temps à autres. Elle n’eut plus le temps de s’ asseoir car Frédéric interrompit la discussion en regardant sa montre

-Il faut que nous y allions! sinon nous allons être en retard

  • vous allez au restaurant?

  • oui! dans un club privé! dit-il un petit sourire au coin des lèvres car il ne mentait pas

  • amusez vous bien alors !

Le chauffeur ouvrit la portière du véhicule et Frédéric la fit entrer telle une princesse de conte de fée, elle savait que les voisins devait l’épier envieusement par les fenêtres et cela lui faisait vraiment plaisir. Lorsque la voiture quitta son stationnement et après un dernier geste de la main à sa mère elle demanda

-Où allons nous ?

  • Neuilly! dans un club privée!

  • je pensais que nous allions au Hilton! dit-elle innocemment

  • désormais nous n'irons plus aussi souvent dans des lieux public! répliqua Frédéric en allumant un cigare ce qui pour un instant l’étonna aussi mais seulement le temps de le remarquer

  • ah bon !

Il y eut un silence sépulcrale. Christine ne savait pas trop quoi dire! D’ habitude elle discutait famille, école, copines, mais aujourd’hui cela lui semblait hors du contexte aussi les sujets de discussions ne fusaient pas à son esprit, elle préférait rester silencieuse et laisser à cet instant sa magie.

-Comment te sens tu ?,demanda t-il après un petit moment

  • ça va !,répondit-elle avec son sourire le plus enjôleur

  • tu vas vivre ce soir quelque chose d’unique, tu vas franchir l’échelon qui t’amèneras plus près du plaisir

  • ah bon !…J’aurais mal ?

  • mal ou bien ?! Souffrance ou bonheur? Quel est la différence?!. Tu dois réunir toutes ces énergies pour franchir la première porte du plaisir

  • je ne suis pas sûre de le pouvoir ! répliqua t-elle doucement

  • au contraire, je suis certain que tu le pourras !. Tu dois exhorter tes craintes, tes retenues et tout tes tabous, oublier l’enseignement que l’on te distille depuis ta naissance, tu dois te faire ta propre idée, te laissé guider par tes sens et non pas par ton passé !

  • je…je ne comprends pas ?!

  • tu comprendras le moment venu !

Un nouveau long silence où seul la douce musique de chambre répandu par les hauts-parleurs recouvrait le bruit des pneus sur la chaussée.

-Cette nuit sera notre nuit !,reprit-il toujours sur le même ton, mais sache dès maintenant que je ne te f o r c e rais pas à franchir le pas, tu choisiras toi même, je serais ton guide, ton mentor, je te ferais voir ce qu ’il y a voir et je te ferais connaître ce qu’il y a connaître. A tout instant tu pourras faire cesser le jeu et retrouver ta vie ordinaire, personne ne fera de pressions sur toi, personne ne te f o r c e ras si tu ne le veux pas aussi dès maintenant nous allons nous mettre d’accord sur le mot à employer !

  • le mot ?

  • ce sera ta corde de rappel, ta barrière de sécurité, tu le diras et l’enchantement cessera instantanément. Quel mot veux tu ?

  • je ne sais pas… Amour !

  • trop commun ! il pourrait être utilisé à mauvais escient

  • Dilection ?

  • oui c’est bien !,voilà ton mot, garde le bien dans ton esprit et ne l’ oublie pas !,je ne l’oublierais non plus. Maintenant il faut un geste si jamais tu ne peux parler !

Souriante elle fit un V avec ses doigts

-Ca va ça ?!

  • ça va !

Frédéric l’embrassa tendrement avant de déposer quelques baisers sur son cou

-Je t’aimes Christine, je t’aimes plus que ma propre vie !

Un nouveau silence

  • Arrivé au club les choses vont se passer d’une certaine manière, ce cérémonial existe depuis plusieurs siècle déjà !. Je ne peux t’en dires d’ avantage cela est interdit mais tu devras faire ce qui te sera dis et sache que je ne serais jamais très loin de toi. Je serais ton ange gardien car même si tu ne me verras pas je serais à tes côtés pour t’insuffler le courage !

Toutes ces paroles lui firent plus peur qu’autre chose, elle partait l’âme en paix et maintenant à chaque instant sa peur grandissait et cela se voyait sur son visage

-Ne refuses pas ta peur ! expliqua Frédéric, fais en une amie et non une amie, joue avec elle comme elle joue avec toi !.La peur sera ton alliée pour te mener vers le plaisir suprême !

Elle approuva de la tête mais tout cela restait tout de même un vaste charabia. La Rolls-Royce entra à ce moment dans la rue St Pierre, l'endroit était désertique à part quelques rares voitures garés sur le bas côtés alors qu'un panneau d'interdiction de stationner trônait à l'entrée de la rue, "ils méritent un PV" se dit Christine puis elle se rendit compte combien cette idée était dérisoire à cet instant précis. Finalement la voiture ralentit et passa devant une longue clôture en fer forgé qui donnait sur un parc de taille modeste au fond duquel elle distingua une grande maison rectangulaire de plusieurs étages.

Le chauffeur vira sur la droite et s'immobilisa devant un portail tout aussi imposant que la grille qui entourait la propriété, un homme apparu, il était de stature plutôt forte, il arriva en se dandinant de droite à gauche avant de se pencher par la fenêtre de la portière avant.

-Bonsoir !

  • monsieur Lassal !,annonça le chauffeur

Le gorille tourna la tête et salua d'un signe l'homme d'affaire assis à l'arrière

-Bonsoir monsieur Lassal !

Il s'écarta de la voiture, déjà le portail s'ouvrit majestueusement sur une allée goudronné. La voiture s'engagea sur cette petite route qui slalomait à travers le parc impeccablement entretenu, une pelouse verte digne d'un terrain de golfe et quelques arbres qui resplendissaient alors que plus loin se dessinait deux terrains de tennis ainsi qu'une piscine qui se fondaient bien dans le décors. Le chemin débouchait dans un petit parking occupé par une vingtaine de véhicules, plusieurs modèles mais tous de luxe.

Le chauffeur ouvrit les portières et ils sortirent, de là Christine eut tout le loisir d'examiner la construction, elle eut tout de suite l'impression de se trouver devant un hôtel particulier avec une architecture majestueuse. Qui que ce soit les propriétaires ils ne devaient pas être des plus pauvres. En réalité cette construction datait du début du dix-septième siècle, et avait miraculeusement échappé aux affres de toutes les guerres, par le même maître maçon qui construisit un peu plus tard le château de Cheverny.

La façade avant était orné de bossages continus ou refends qui dissimulent peut-être un appareil mixte comparable à celui de la façade arrière. La particularité principal restait tout de même : la composition par pavillons. Le pavillon central contenait l'escalier ; les gros pavillons latéraux, doubles en profondeur contenaient les appartements; les pavillons médian, plus étroits, contenaient, quant à eux, des salles éclairées sur les deux façades. Ils passèrent à côté d'une fontaine, montèrent des escaliers pour arriver devant la porte d'entrée, une porte-fenêtre à petits carreaux entre ouverte.

La jeune femme fascinée par le spectacle architectural ne vit pas arriver un petit groupe de personne et les remarqua que lorsqu’ils furent devant elle. Tout devant se trouvait une femme de grande beauté, de taille moyenne, ses cheveux blond comme la paille flottait sur ses épaules, son maquillage avait été arrangé avec une perfection inégalée, son visage reflétait un quelque chose d’angélique presque de surnaturel qui poussait tout naturellement à la confiance.

Elle portait une longue aube blanche avec une ceinture d’or nouée autour de la taille. Derrière elle suivait quatre jeunes femmes, peut être pas plus âgé que Christine elle même, deux rousses et deux brunes portant chacune un vêtement diaphane qui ne cachait pas grand chose de leurs apparats féminin, sorte d’ensemble composé d’un blanc pâle qui formait une petite jupette descendant jusqu’au genoux. La jeune femme se rappela les paroles de Frédéric : «Arrivé au club les choses vont se passer d’une certaine manière, ce cérémonial existe depuis plusieurs siècle déjà».

Effectivement les cinq femmes semblaient intemporelles, quatre anges avec un archange, voilà ce qui lui vint à l’esprit. Christine fut d’autant plus surprise lorsqu’elle vit Frédéric poser un genoux à terre avant de déposer un baiser sur la main de la grande prêtresse

-Relevez vous maître !,dit-elle d’une voix douce et mélodieuse

  • c’est un honneur de vous revoir maîtresse !

  • l’honneur est tout de mon côté

Alors lentement elle tourna la tête vers la jeune fille qui regardait ce spectacle avec des yeux de néophyte, elle lui sourit avant de parler

-Est ce elle ?

  • oui c’est elle maîtresse !

  • et vous l’aimez ?

  • oui je l’aime

  • et toi, est ce que tu l’aimes ?

L’étudiante eu soudain l’impression de se trouver à l’église pour son mariage tant tout semblait être écrit par avance

-Oui je l’aime !

  • es tu prête à franchir les affres des flammes de l’enfer pour lui ?

  • je…oui ! dit-elle ne sachant pas quoi dire d’autre

  • es tu prête à te soumettre à tout ses désirs ?

  • oui

  • es tu prête pour lui à te soumettre à tout nos désirs ?

Elle jeta un regard vers Frédéric qui fit un petit signe de la tête

-Oui je le suis !

  • qu’il en soit ainsi aujourd’hui et à tout jamais !…maître nous la confiez vous ?

  • je vous la confie !

Il s’approcha d’une Christine assez désemparé et lui prenant la main il dit

-Tu suivras maîtresse Lélia où qu’elle t’emmènes !

  • mais…

  • tu me fais confiance ?

  • oui

  • alors fais lui confiance car moi j’ai entière confiance en elle !

  • et toi où vas tu ?

  • je serais toujours là, prêt de toi !

La fille se leva enveloppé par la suite royale et ne résista pas quand elles l’entraînèrent en direction du bâtiment, jetant un dernier coup d’œil vers Frédéric qui la regardait s’éloigner. Le groupe entra par une petite porte sur le côté et elles se trouvèrent dans un corridor aux murs ornés de fresques antique, des torchères brûlaient en dégageant une odeur acre.

Tout au bout il y eut une tenture que Lélia poussa sur le côté pour les laisser entrer dans une grande pièce tout de marbre blanc, là d’autres fresques occupaient les parois et une magnifique reproduction d’une œuvre de Cranach nommé «L’amour se plaignant à Vénus» avait été peinte sur le plafond. Des torches brûlaient dans les quatre coins de cette pièce alors qu’au centre se trouvait un bassin remplit d’eau, des glaçons y flottaient encore.

Christine regardait tout cela avec fascination lorsque les anges entreprirent de la déshabiller, sursautant elle voulut les repousser mais la voix charmeuse de l’archange la rassura et donc elle se laissa faire pudiquement. Les femmes lui ôtèrent sa robe, son soutien-gorge, ses bas, la défirent de ses bijoux, de sa montre aussi et elle se retrouva nue devant elles. La demoiselle se disait qu’elle aurait dut avoir peur, chercher à fuir, les repousser alors qu’elle éprouvait tout le contraire, comme si une quête débutée le jour de sa naissance prenait fin maintenant et ici.

Elle se sentait étrangement bien et la peur s’estompait devant son trouble grandissant. Deux des filles la prirent par la main pour la faire avancer jusqu’au bassin puis lui firent comprendre qu’elle devait y entrer. Elle descendit deux marches lorsque son pied entra en contact avec l’eau glacé, elle recula d’un pas

-N’aie pas peur ?!,murmura la maîtresse toujours présente, laisse toi faire !

Son escorte angélique descendit avec elle, marche après marche, plus profondément dans l’eau, tout d’abord elle frissonna puis doucement son corps s’adapta à cette température et elle finit par s’y sentir bien. Les deux filles entreprirent alors de la laver avec de grosses éponges bien douce et du savon sentant bon la rose. Encore une fois la nouvelle ne résista pas, elle se laissa faire avec toute la sensualité dont elles étaient capable, le plaisir ronronnait en elle alors que les filles frôlaient les seins ou le sexe.

Elle fut presque déçue lorsqu’il fallut sortir de l’eau mais elle ne protesta pas non plus. Dehors il faisait vraiment bon. Les anges la conduisirent, en la tenant toujours par la main, à travers une porte dans le mur dans une petite pièce annexe. Celle-ci surpris immédiatement la jeune fille, elle n’était que miroirs, miroirs sur les murs, miroirs sur le sol, miroir au plafond, où elle regardait ce ne fut que pour voir son propre reflet, sa propre nudité. Mais au centre se trouvait un étrange appareil composé de plusieurs pièces en inox certaines verticales, d’autres horizontales.

-Agenouille toi !,murmura la maîtresse dont la voix ne semblait jamais augmenter de volume

Encore une fois il fallut l’aide de ses acolytes pour descendre dans cette modeste position, elles lui montrèrent comment tenir la position la plus adéquate à son nouveau rang. Les fesses devaient toujours toucher les chevilles, les genoux légèrement écartés l’un de l’autre et les mains appliqués en permanence sur les fesses.

La stature droite, il ne devait pas y avoir de relâchement dans la position. Quant elle eut prit la position, les filles usèrent de l’étrange appareil au centre duquel elle se trouvait déjà, des palettes rectangulaire vinrent se disposer contre son dos et son ventre comme autant de mains l’obligeant à se tenir droite.

Puis elle disparurent dans son dos, elle les vit sortir par la porte ainsi que la maîtresse, elle était seule à contempler sa nudité, ses lignes féminines. Il lui fallait s’habituer à être ainsi nue, elle le réalisait à présent car tel était son destin. Le temps lui paru long, très long, interminable, pourtant durant cette période elle découvrit un petit point de beauté sous son sein droit qu’elle n’avait jamais remarqué jusqu’à aujourd’hui et plein d’autres petits détails esthétiques à qui jusqu’à aujourd’hui elle n’avait porté aucun intérêt.

Et puis la séance prit fin, les déesses réapparurent avec l’archange Lélia à leur tête, toujours souriante et mystérieuse. Ils ôtèrent les palettes et lui permirent de se lever à nouveau pour sortir de cet endroit. Elles passèrent alors dans la pièce suivante, toujours de marbre blanc, avec ses magnifiques œuvres picturales représentant l’amour sous toutes ses formes qui ornaient les murs ainsi que le plafond.

L’endroit était aussi mystérieux que les précédents. Au centre, sur le sol, avait été peint un large cercle blanc ce fut là qu’elle fut conduite, au-dessus de sa tête courrait une barre de fer qu’elle dut saisir en grimpant sur la pointe des pieds. Les séraphins lui écartèrent les jambes ce qui rendit la position encore plus difficile tant dans ses doigts de pieds que dans les muscles de ses bras, pourtant elle ne lâcha pas et resta ainsi le temps qu’il fallait.

-Tu es digne de ton maître ! lui dit soudain la maîtresse, il sera fier de t’avoir comme esclave

Etait ce un encouragement ?

Probablement !

En tout cas Christine le prit comme telle et se cramponna encore plus fermement à la barre. Alors l’un des anges vint en tenant un plateau d’argent, dessus un blaireau, un rasoir de barbier et de la mousse à raser.

Ainsi !,on allait la raser !,se dit-elle calmement. La fille s’agenouilla devant elle, le plateau à ses pieds, et enduisit le blaireau de savon avant de commencer à l’enduire sur le pubis et le sexe de la fille comme elle-même l’avait fait la veille au soir. La sensation était agréable et elle dut lutter pour ne pas se laissé aller vers le plaisir, ce n’était pas encore maintenant, elle en avait conscience.

La jeune fille manipula le rasoir avec une beauté implacable, la lame brillait un instant au feu des torchères avant de glisser au contact de la peau, caressant les grandes lèvres qui frémissaient de ce contact métalliques en affolant les sens de la novice.

Quand ce fut terminé elle se releva et partit silencieusement comme elle était venue.

Une autre servante fit son apparition quelques instants plus tard, ses armes à elle, peignes et brosses, ce fut avec le talent d’un coiffeur que la fille remodela la coiffure de la nouvelle esclave. Elle ne chercha pas à faire de chichi, à donner du volume, à modeler on en sait quels formes artistiques, non !,cette fille redonna aux cheveux leur naturel. Ils retrouvèrent leur luisant éclat et tout naturellement le volume naturelle. Christine eut l’ impression d’être maintenant une autre femme, elle ne portait plus de maquillage, ses cheveux avaient perdu leur état artificiel, son corps ne portait plus aucun apparat. La beauté sans entourloupe voilà le fin mot de l ’histoire.

Après cela elle put lâcher la barre et se remettre debout normalement, ses bras la firent un peu souffrir mais pas de trop, sa condition physique était bonne. La maîtresse se tenait toujours là, surveillant à chaque instant la nouvelle venue avec le soin d’une mère et la sévérité d’un père. Elle lui fit signe de venir pour passer dans la pièce suivante révélatrice d’un nouveau mystère.

Là, sur une grande table en bois, véritable autel religieux s’alignaient des accessoires aussi effrayant qu’attirant, il y avait des colliers de diverses tailles et de diverses épaisseurs avec des boucles de métal luisantes. Des laisses de toutes les dimensions et de tout genres, des bracelets, des courroies, des chaînes tout cela aurait sans doute fait fuir une âme bien née, un être ordinaire car tous ces objets n’étaient là que pour la restriction de liberté, la punition ou l’extase.

Christine en resta envoûtée et observa longuement tout cela avant de poser son regard sur la maîtresse. Cette dernière marcha vers la table et prit une boite légèrement à l’écart qu’elle ramena avant de l’ouvrir. Il contenait un collier en cuir noir très élégant, pas un collier pour chien, avec une plaquette sur le côté où était gravé son nom, voici celui qui serait son collier d’abnégation.

Une servante le prit et le plaça autour du cou de Christine, il était froid et l ’enserra fermement, elle le sentait mais il ne la gênait pas physiquement pourtant l’impression de soumission était à son sommet. Elle n’était plus une femme dès à présent, mais un animal, un animal à qui on met un collier pour signifier son appartenance.

Christine venait de perdre son indépendance, sa liberté pour devenir l’esclave de quelques élus, l’idée lui plut terriblement mais elle garda son attitude résignée. Les servantes apparurent en portant un long manteau rouge écarlate, sorte de tenue princière somptueuse qu’elle lui mirent sur les épaules et fermèrent par devant avec une ceinture.

-Ce manteau représente ton passé, le moment venu tu l’ôteras et avec lui tu oublieras ton passé pour ne plus te consacrer qu’à ton futur

  • oui maîtresse !,dit-elle docilement

  • va maintenant par cette tenture, les maîtres t’attendent au bout du chemin, à eux tu devras prouver ton amour et ta soumission pour Frédéric

  • comment maîtresse ?

  • tu le verras par toi même mais je peux te dire une chose, affronte les démons de la peur, de la pudeur et de la douleur…Va maintenant !

Elle indiqua du doigt la tenture vers laquelle la jeune femme marcha d’un petit pas

-Fais face aux maîtres mais garde toi d’être insolente ! fut les dernières paroles qu’elle entendit avant de franchir le rideau

Derrière elle se retrouva seul, seul avec ses peurs, ses craintes pour seul compagnon l’amour de Frédéric. Un corridor s’étendait devant elle, clôt au bout par une porte en bois sculpté. Avançant elle finit par y arriver, elle prit une dernière fois son souffle, leva les yeux vers le ciel et murmura «pour toi Frédéric» puis elle poussa la porte qui s’ouvrit dans un grincement effrayant.

Elle s’avança alors dans une nouvelle pièce, en fait plutôt une salle aux dimensions d’une église, circulaire et haute de plusieurs dizaines de mètres avec ses colonnes sépulcrales qui dominaient le temps. Ce lieu avait quelque chose d’impressionnant, une sorte de temple de l’Amour, du plaisir et du désir.

Ici, le marbre avait fait place à la pierre, une pierre brut qu’elle sentit immédiatement sous la plante de ses pieds. Puis elle les vit, les maîtres et maîtresses, il y en avait certainement plus d’une centaine, elle ne pouvait les compter, le long des murs, les uns à côtés des autres comme une muraille obscure de spectres sataniques.

Tous vêtus de la même manière austère, une aube noir avec sa cagoule qui recouvrait la tête et le visage, elle ne pouvait les distinguer les uns des autres, Frédéric devait être ici mais comment le reconnaître ?

Ensuite elle vit ceux qui se nommaient les «grands maîtres», l’élite de l’ assemblée réuni, tout au fond, assis derrière une longue table en marbre blanc, ils portaient les mêmes vêtements que Lélia, ces atours sacrés semblant défier le temps et l’entendement. Ils étaient six, trois hommes et trois femmes, eux ne se cachaient pas, mais Frédéric n’était pas parmi eux, à elle de se montrer digne de lui et de lui faire honneur devant ses paires.

-Avance !,tonna une voix masculine qui résonna longtemps autour d’elle

Elle avança alors vers la table et s’immobilisa lorsqu’elle sentit être assez près, elle pouvait alors distinguer les traits des grands maîtres, leurs visages exhortait à la sévérité.

-Bonjour! se hasarda t-elle à dire mais le résultat ne fut pas celui qu’ elle espérait

  • silence ! s’écria la voix, tu ne parleras que si on t’interroges sinon tu garderas le silence

Et vlan, première gaffe !,mais comment pouvait-elle savoir ?! Elle aurait dut le savoir !,le respect et le silence c’est la même chose

-Agenouille toi !,dit à nouveau la voix.

Elle descendit sur les genoux en prenant garde au manteau mais elle prit tout de même la position apprise peu de temps auparavant.

-Aujourd’hui Christine à décidée de se joindre à notre communauté !,reprit l’homme mais cette fois à l’intention de tous, elle à décidée de rejeter sa vie antérieur pour se vouer à sa nouvelle vie à notre service. Son mentor sera maître Frédéric et sa tutrice maîtresse Lélia. C’est un pas important qu’elle doit franchir, c’est à nous de décider si elle est digne de le franchir…Christine tu auras à franchir cinq épreuves successives, tu devras toutes les réussir, si tu faillis à l’une d’elle nous ne pourrons accéder à la requête de ton mentor qui alors devras te renier ou quitter le cercle de cette communauté à tout jamais…Tu pourras refuser alors cela se considéré comme un échec…Sache que tu ne seras jamais f o r c é e et que le refus sera ton ultime porte de sortie…Es tu prête à affronter ce cérémonial ?

  • oui ! Je le suis! dit-elle très fermement

  • alors tu es en droit de connaître les épreuves que tu devras subir…La première épreuve est celle de l’humilité, nue tu te présentera à nous…La seconde épreuve sera celle de la souffrance, fouet tu recevras et douleur tu connaîtras…La troisième épreuve sera celle de l’endurance, à la douleur et au temps tu devras tenir tête… La quatrième épreuve sera celle du renoncement, bouches, mains, anus et sexe deviendront des objets de plaisir …!

La sueur dégoulinait sur le front de Christine, elle ne se sentait plus aussi sûr du tout, en réalité elle éprouvait une peur qui la dévorait rapidement de l’intérieur. Mais elle savait aussi ce qu’elle perdrait en renoncement, elle devait lutter contre sa peur pour en faire une alliée, alors elle luttera. Elle releva la tête

-Je suis prête !,clama t-elle fièrement

  • qu’il en soit ainsi !. Frères avez vous entendu ses paroles !,lança t-il à l’assistance

  • oui nous les avons entendu !,éclatèrent toutes les voix réunis

  • la croyez vous digne de franchir les épreuves ?

  • oui nous la croyons

  • qu’il en soit ainsi !…Christine lève toi !

Elle se releva sachant que les épreuves allaient commencer, il lui fallait rester le plus calme possible. Un des grands maîtres, en l’occurrence une femme dans la soixantaine d’année, cheveux gris visage râpeux quitta sa chaise, partit sur la droite, disparu derrière la foule et l’instant d’après il y eut un «gong» qui résonna.

-Le temps de la première épreuve débute maintenant!,tonna le grand maître

Christine se sentait prête, prête à affronter tout les regards lubriques

-Voici les conditions de la première épreuve !,poursuivit le grand maître, tu vas ôter le manteau et te tenir droite devant nous, tu n’apposeras tes mains si sur tes seins, ni sur ton sexe ensuite tu longeras les maîtres réunis ici. Tu regarderas toujours sur le visage, aujourd’hui cela t’es permis. Tu ne devras te permettre aucune hésitation. Es tu prête ?

  • je le suis !

L’étudiante défit la ceinture du manteau en quelques mouvements, elle se sentait forte, prêt à défier le monde entier. Le manteau glissa de ses épaules sur le sol, l’air frais vint frôler son ventre nue, elle eut un instant de honte puis elle se reprit et se redressa fièrement face aux grands maîtres qui la fixèrent. Ici pas de faux-semblant, ils voulaient la voir nue et ils ne se gênaient pas pour la mater dans ses moindres détails.

-Va maintenant !,dit enfin le grand maître

Et la jeune fille devenue femme y alla, elle marcha devant les rangées de maîtres, ni trop vite, ni trop lentement, elle allait d’un pas qui se voulait sûr, elle cherchait les réactions mais il n’y en avait pas. Pourtant la femme sentait les regards peser sur sa peau nue mais la beauté de son corps était sa meilleure arme, cette épreuve elle la franchirait facilement. Et ce fut fait comme cela. Elle revint devant les grands maîtres. Celui qui était le président, approuva d’un signe de tête alors il y eut un second gong.

  • Félicitation ! la première épreuve est réussite !

La seconde était une toute autre histoire, elle le réalisait. Un troisième gong résonna

-Le temps de la seconde épreuve débute maintenant !

Il y eut un bruit de roulement derrière elle, lentement elle se tourna et vit deux gaillards musclés comme Hercule, torses-nus pousser un objet devant eux. Un chevalet de t o r t u r e comme elle en avait vu dans ses fantasmes, de près il semblait terrifiant dans sa simplicité. Elle savait que cette fois elle allait le connaître de très près, elle regarda les colosses amener le meuble puis bloquer les roulettes et attacher le tout à des crochets bétonnés dans le sol

-Voici les conditions de ta seconde épreuve celle dite de la souffrance. Tu recevras cinq coups de badine sur chaque sein, cinq coup sur le ventre, deux coups sur le sexe et vingt coups sur les fesses. Tu as le droit de crier et de pleurer mais pas de supplier, si tu supplies de cesser nous cesserons et tu seras chassée, tu n’auras pas de seconde chance !. Tu n’as pas le droit non plus d’entraver la tâche du b o u r r e a u car il sera alors en droit de te renier !

L’un des grands maîtres posa sur la table une badine, c’était une longue et fine baguette flexible, si simple et si douloureux à la fois, quel curieux pouvoir

-Es tu prête ?

  • je…je le suis !

  • qu’il en soit ainsi !

Un maître sortit des rangs, identique aux autres, formes noirs d’outre-tombe il glissa jusqu’à la table et seulement là il rabattit sa capuche découvrant le visage d’un trentenaire aux cheveux noirs, aux yeux bruns et à la fine moustache, la peau bronzée par le sol et avec un petit teint méditerranéen.

Le maître prit sur la table la badine, la soupesa un instant puis remercia les grands maîtres de l’honneur qui lui était fait. Il vint alors sur la pauvre fille qui maintenant n’en menait plus vraiment large.

-Nous allons commencer par les seins ! dit-il à son intention

Elle approuva de la tête

-Tiens toi droite, mets tes mains sur la nuque !

Christine le fit

-Tu compteras après chaque coup ! dit-il encore

Le premier coup produisit un claquement terrible accompagnée d’un cri, le sein fut secoué et une marque rouge y apparu

-Un !

Le second vint, sous un autre angle mais tout aussi fort que le précédent, Christine poussa un cri de douleur avant de prononcer

-Deux

Le troisième arriva par le haut à droite, la fille poussa un nouveau hurlement accompagnée de hoquets

-Trois ! dit-elle péniblement

Le quatrième frappa de plein fouet le mamelon, Christine déséquilibrée recula d’un pas mais resta sur ses jambes, la bouche grande ouverte elle inspirait de grandes bouffées d’air.

-Quatre !

Le cinquième vint du bas vers le haut et claqua sous le sein y laissant une autre méchante marque

-Cinq ! gémit la fille

Il passa alors au second sein et lui infligea la aussi la correction de cinq coups successifs, Christine serra les dents, se concentra pour penser à autre chose mais à chaque fois la douleur la cisaillait sans pitié et la ramenait à la réalité du présent. Quant il en eut terminé avec la poitrine, les deux mamelles étaient striées de marques rouges qui se v i o l açaient assez rapidement.

Christine connaissait à présent le vrai sens de la douleur, ce n ’était pas celle que l’on connaît lorsque l’on s’écorche un genoux ou lors d ’une carie dentaire, la vraie douleur on ne peut rien faire contre, elle vous enveloppe et vous fait soudain comprendre le peu de chose que l’on est sur terre. Le corps tout entier se révolte pour refuser la suite du supplice mais son esprit dominait encore et elle tint ferme même si elle désirait plus que tout de pouvoir soulager ses seins.

Pour le ventre il la fit s’asseoir sur le chevalet, assise tout simplement, puis elle dût se pencher en arrière et s’arque bouter de manière à bien présenter son ventre à la correction. Christine se répétait sans cesse qu’ elle devait tenir, tenir et encore tenir, que la récompense sera génial, que cela valait bien d’être ainsi t o r t u r é e.

Le onzième coup de badine zébra son ventre d’un côté à l’autre, elle poussa un cri et faillit s’évanouir mais elle lutta contre en serrant ses poings aussi fort qu’elle put

-Onze !,cria t-elle à la face de tout le monde

Le suivant vint et le suivant et le suivant, la fille criait et pleurait, des larmes coulaient le long de ses joues, elle voulait supplier de cesser mais son courage vint à bout. Les deux coups sur les organes génitaux furent les pires qu’elle ait connu, les lèvres si sensible manifestèrent une grande colère contre ce traitement et cette fois la pauvrette n’en put plus et se plia en deux de souffrance en s a n g lotant bruyamment.

-Veux tu abandonner ?,demanda la voix du grand maître, tu es libre de le faire !

Oh oui !,quel voulait abandonner la douce Christine, rentrer à la maison, oublier tout ces cinglés et reprendre une vie normal…Perdre Frédéric, son estime et son amour pour d’aussi futiles raisons? Cela elle ne le voulait pas, ce n’était qu’un mauvais moment à passer, quelques minutes de douleur dans une vie entière, ce n’est rien du tout !

-Non !,dit-elle, je n’abandonnerais pas!

Le maître n’émit aucun commentaire, il la fit contourner le chevalet avant de l’obliger à courber l’échine et prendre place sur le meuble, de ses mains elle attrapa les pieds et serra aussi fort qu’elle put.

-Je suis prête ! cria t-elle, je suis prête !

Elle ne vit pas le petit sourire du maître lorsqu’il leva le bras, un sourire de satisfaction qui portait un encouragement à cette fille pourtant il ne lui fit aucun cadeau. La badine claqua durement sur les fesses, une fois ,deux fois, trois fois…quatre…cinq…six…sept…huit…neuf…dix, il maintenait un rythme de frappe rapide pour ne pas lui laisser le temps de réagir.

Pourtant à chaque fois elle poussait un cri et tout son corps se contractait mais elle tenait, les larmes coulaient sur ses joues, mais elle tenait toujours. Le maître passa sa main sur les fesses maintenant marqués, sentit les estafilades et les boursouflures qui se v i o l açaient, il n’y était pas allé de main m o r t e et même s’il la trouvait vraiment courageuse il ne pouvait lui offrir un traitement de faveur sous peine que l’épreuve soit invalidée.

Il lui offrit tout de même quelques instants de repos avant de reprendre aussi durement que précédemment, la badine claquait maintenant avec régularité sur la chair m o r t ifiée mais Christine tint bon jusqu’au dernier coup. Un grand maître se leva et vint examiner les blessures de visu comme pour vérifier que le travail avait été bien fait puis il approuva d’un mouvement de tête

-Félicitations, la seconde épreuve est réussie !

A ses mots la fille perdit connaissance, à bout de f o r c e et de courage.

**

Lorsqu’elle revint à elle, la fille se trouvait allongée sur un lit, son corps la faisait souffrir mais pas tant que ça. Elle passa la main sur les seins et sentit les impacts alors elle se rappela tout la scène et avec fierté Christine réalisait qu’elle venait de réussir la seconde épreuve, sans doute la plus dur de toute. Puis un doute lui remplit l’esprit, pas qu’ elle soit disqualifiée pour avoir perdu connaissance.

La porte s’ouvrit sur maîtresse Lélia accompagnée de deux de ses jeunes servantes qui portaient des plateaux d’argent. Elle les regarda venir en silence. La maîtresse lui fit un beau sourire avant de lui caresser le front maternellement.

-Je suis fier de toi !,dit-elle alors, tu as franchis avec succès les deux premières épreuves !

  • mais je me suis évanouies ?

  • ce n’est pas grave, tu n’as pas supplié c’est tout ce qui compte, tu as fait face à ton destin et maîtrisé ta peur de la souffrance, tu es digne d’ accéder à la troisième épreuve

  • Frédéric n’est pas là ?

  • il n’en n’a pas le droit ainsi est la loi c’est pour cela qu’il m’a désignée comme ta tutrice

  • je ne le verrais pas avant la fin des épreuves ?

  • non !.Mais il m’a donnée un mot pour toi !

Elle lui tendit un morceau de papier, dessus deux mots inscrit

-Je t’aimes…courage

Christine fixa un moment ses deux mots comme pour en tirer de la f o r c e puis elle leva les yeux sur sa tutrice

-Quand la prochaine épreuve ?

  • dans quelques heures, repose toi car tu auras besoin de toutes tes f o r c e s !

Les deux servantes entreprirent de masser Christine avec une crème qui la soulageait agréablement, leurs caresses si charnelles, si sensuelles vinrent au bout de ses craintes et firent naître le plaisir dans son esprit bouleversé. Elle finit par s’endormir et quant elle sentit une main sur elle Christine sursauta. Sa tutrice se tenait toujours là, elle souriait puis dit

-Il est l’heure…maintenant !

C’est seulement là que l’étudiante réalisa qu’elle venait de dormir quelques heures d’affilées, elle se sentait un peu plus en forme mais elle aurait préférée avoir un peu plus de temps pour se préparer mentalement. Mais elle se leva et suivit sa tutrice jusque dans la grande salle, rien n’y avait changé, le temps semblait s’y être arrêté. Simplement le chevalet avait disparu mais un autre objet le remplaçait à présent, lui aussi très simple puisqu’il s’agissait tout simplement d’un tréteau. Elle revint au même endroit devant les grands maîtres et clama fort

-Je suis prête !

  • qu’il en soit ainsi !,répondit le grand maître

Le gong résonna

-Le temps de la troisième épreuve débute maintenant

Un des grands maître se leva, contourna la table et retira le chiffon qui couvrait un plateau, Christine y vit des pinces crocodiles alignées portant chacune une chaînette se terminant par un poids en plomb. Elle regarda et déglutit bruyamment.

-Voici les conditions de la troisième épreuve, commença l’homme de son ton monocorde, , l’épreuve de l’endurance…Pendant dix heures tu porteras sur chaque mamelle une pince avec son poids de 200 grammes ainsi qu’une sur chaque grande lèvre génitale avec un poids de 100 grammes. Ce temps tu le passeras sur le «cheval» !. Si tu perds conscience, si tu supplies ou si tu descends du cheval l’épreuve sera considérée comme nulle. Es tu prête ?

  • oui !

  • qu’il en soit ainsi !

Un autre maître sortit de la foule, quant il s’approcha Christine vit qu’il s’agissait d’une femme, Natacha, c’était bien elle mais elle ne fit rien qui puisse montrer qu’elle se connaissait, elle suivait le cérémonial à la lettre. La femme se rendit jusqu’à la table et prit la première pince avec son poids.

-Tiens toi droite !,ordonna t-elle

Christine se raidit et se concentra. La maîtresse s’avança et pinça le mamelon droit entre son pouce et son index, rendu sensible par le coup de badine qu’elle avait reçu quelques heures avant Christine dut se mordre la lèvre pour ne pas déjà geindre.

Les mâchoires de métal se clorent alors sur le petit bout de chair, elle étaient émoussés pour ne pas couper mais elles pinçaient d’autant plus puis elle laissa le poids flotter. La jeune esclave émit un long gémissement, le poids tirait le sein méchamment vers le bas et sa fermeté ne suffisait pas à empêcher cette chute. Les larmes se mirent à couler, Christine les chassa du revers de la main.

Le second sein eut à subir le même supplice. Mais lorsque la maîtresse s’empara de la troisième pince avec son poids plus petit la jeune fille se crispa car elle savait que cette fois elle allait vraiment souffrir. Natacha s’agenouilla. Christine gardait la tête droite se refusant de la suivre du regard mais elle sentit comme les doigts glacés vinrent pincer une grande lèvre puis ce fut la mâchoire d’acier qui se referma. Elle réprima un cri mais ne put plus se tenir lorsque le poids l’étira vers le sol, elle se plia larmoyante.

-Tiens toi droite! lui rappela la maîtresse

Le visage de la fille était déformé par la souffrance, elle luttait contre les f o r c e s invisibles qui lui disaient d’abandonner, encore une fois elle devait tenir. Lorsque la seconde pince agressa sa seconde lèvre elle poussa un hurlement avant de hoqueter en levant les yeux vers le ciel, piétinant d’ avant en arrière. Mais chaque mouvement ne faisait qu’accroître sa souffrance, les poids oscillaient d’autant plus et étiraient en tout sens les organes suppliciés.

Un grand maître vint vérifier le travail de la maîtresse puis acquiesça. Natacha la prit alors par la main et la fit marcher dans la salle, longer les rangées de maîtres. Ce n’était pas en soi plus douloureux que les coups de badine mais la différence résidait dans le temps, les coups s’étaient succédés rapidement puis le corps s’apaisait, ici par contre la souffrance était perpétuelle, chaque seconde, chaque minute, chaque inflexion de muscle faisait s’agiter les poids.

Elle qui pensait que les coups de badines était le pire, elle se rendait maintenant compte qu’ elle c’était trompé, que son avancé dans les épreuves l’amèneraient à connaître de plus en plus de tourment.

Elle souffrait tant que les larmes s’écoulaient en torrent, ses mamelons auraient encore put supporter, mais ses lèvres si délicates qui n’avaient connu jusqu’à aujourd’hui que le plaisir des caresses et la chaleur d’une langue l’irradiaient d’un tiraillement grandissant. Sans parler de la honte d’être ainsi exposée à la vue de tous, impudique, le sexe béant. Après ce tour qui fut son chemin de croix, la tourmenteuse l’amena devant le «cheval», le tréteau.

Un escabeau fut poussé contre et aidée de la femme Christine dût se mettre à cheval dessus. Natacha se saisit des poids et les disposa de part et d’autre pour que l’étirement soit comparable. L’escabeau fut alors ôté et la novice se retrouva les pieds dans le vide, tout le poids de son corps reposant sur l’entrecuisse lui faisant découvrir un nouvel aspect de la t o r t u r e. Les pieds ballants, le corps nu, les seins martyrisés, le sexe torturé, la fille affronta son cruel destin qui devrait durer des heures.

Par les photographies glanés sur Internet elle connaissait la t o r t u r e du chevalet, elle en avait vu des femmes installées dessus, elle s’ était imaginée ainsi mais aujourd’hui la voilà face à son fantasme, la voilà femme tourmentée pour l’amour d’un homme.

Après un moment les maîtres se retirèrent dans un ordre et un silence parfait, ils passèrent tous dans son dos puis disparurent par le couloir où elle revenu. Christine les suivit du regard, les grands maîtres partirent à leur tour hormis un qui resta ainsi que Natacha qui était alors responsable de la jeune femme.

C’est alors que l’épreuve d’endurance commença, ce n’ était pas une course à pied ou une compétition d’athlétisme pourtant elle savait qu’il fallait se concentrer, économiser ses f o r c e s, lutter et lutter encore pour garder le contrôle. Elle se pensait masochiste, ses rêves, ses fantasmes l’avait conduite à cette conclusion mais là elle doutait de la véracité de cette idée.

Les maîtres avaient dût imaginer cette épreuve pour permettre à l’esclave de réfléchir et de lui faire faire demi-tour avant d’aller plus loin. C’est vrai qu’il n’y avait aucun plaisir en elle, aucune jouissance, aucun orgasme pourtant elle savait au plus profond de son âme que ce chemin était le bon, un chemin certes difficile mais un chemin qui la mènerait au sommet de la montagne.

Le temps aidant elle se calma, sa souffrance ne s’apaisait pas pourtant elle avait l’impression de ne plus faire qu’une avec elle, il n’y avait plus un répit qui aurait put lui donner un comparatif, le mal occupait chaque parcelle de son corps et de son cerveau. Elle imagina même la tête de sa mère la voyant ainsi, certainement qu’elle s’évanouirait ou bien elle l’attr a p e rait pour la tirer hors d’ici avant de l’enfermer dans sa chambre pour le reste de ses jours.

Et puis papa, ce brave papa, qui imaginait sa petite fille chérie tenir la main de son cher et tendre tout en le regardant dans le blanc des yeux. Comment pourraient-ils comprendre qu’elle devait passer par là !,que depuis toute petite elle était destiné à la soumission !,c’était tellement complexe, anticonformiste que certainement ils la feraient internés, eux qui ne connaissaient que l’amour à la missionnaire.

Non ! Christine ne se contenterait pas d’écarter les cuisses et de jouir par quelques coups de butoir, non, elle irait plus loin, plus loin que le septième ciel.

C’est ainsi que les heures s’écoulèrent tout comme les larmes de ses yeux, elle ne connaissait pas la mesure du temps, étais ce une heure, deux heures, plus ou moins, impossible de savoir. Natacha assise sur une chaise la gardait constamment à l’œil, tout comme le grand maître. Une goutte de sueur roula le long de son échine dorsale jusqu’aux fesses. Et puis, enfin, le temps se termina comme toutes les choses se terminent sur ce bas monde. Les maîtres revinrent en ordre parfait puis les grand maîtres. A présent Christine craignait la fin du supplice, elle savait pour l’avoir lu que la libération et bien plus douloureuse que l’emprisonnement.

-Il est l’heure !,annonça enfin le grand maître

Natacha s’approcha, remit l’escabeau et aida la fille à descendre du «cheval», les mouvements remirent le feu aux chairs mais c’était presque terminé, plus rien ne pourrait la stopper maintenant. Une fois debout Natacha ôta la première pince du mamelon droit devenu v i o l et, la suppliciée poussa un long cri strident lorsque le s a n g afflua à nouveau dans l’éminence charnue irriguant toutes les terminaisons nerveuses qui explosèrent de concert.

Instinctivement Christine porta ses mains sur le sein dans un geste de soulagement. La seconde libération fut aussi douloureuse. Puis les lèvres à leurs tours s’allégèrent. C’est alors qu’elle perdit conscience pour la seconde fois.


A nouveau elle revint à elle dans le lit, à présent son corps se rappela plus brutalement à elle, ses seins la tiraient, ses lèvres semblaient encore distendus et la douleur perturbait. Mais à nouveau la fée fit son apparition, souriante et douce suivi de son cortège. Cette fois ci elle déposa un baiser sur sa bouche, Christine ne lutta pas contre cet acte homosexuel

Elle lui fit un sourire

-De nombreuses ont échoué avant toi, de nombreuses échoueront après toi !

  • toutes les épreuves ne sont pas terminés !

-Je sais à présent que tu réussiras !

  • je ne sais…je ne sais pas, je suis si fatiguée et j’ai si mal !

  • il faut l’affronter ce mal !

  • oui !,je sais mais je ne peux pas !

  • réfléchis Christine, réfléchis, la souffrance fait partit du plaisir et le plaisir et une partie de la souffrance, elles sont indissociables l’une de l’autre. Rappelle toi le jour où tu as perdu ta virginité, rappelle toi la souffrance que tu as éprouvé à l’instant de la pénétration, rappelle toi le plaisir que tu as éprouvé alors….

Un grand maître apparu dans l’embrasure de la porte, il jeta un regard dans la direction de Christine et de sa tutrice avant de dire

-Il est l’heure !

La fille jeta un regard désespéré vers sa tutrice

-Déjà !?,murmura t-elle

Lélia approuva d’un signe de tête puis prit la main de la fille afin de l’ aider à se lever. Les sentiments se heurtaient à nouveau dans le cerveau de la jeune femme, entre l’amour et la confiance, entre la peur et la douleur. Elle ne résista pas et suivi la fée hors de la chambre mais pas pour aller bien loin car elles entrèrent en face, la porte juste barré par un rideau donnait sur une pièce de la taille de la chambre, mais ici les murs, le sol et le plafond étaient couvert d’un carrelage blanc avec au centre une longue table recouvert d’un drap immaculé. Le long du mur attendaient les grand maîtres au complet, silencieusement, tel des statues séculaire.

-Que faisons nous ici ?,demanda Christine très doucement

  • il faut te préparer à la prochaine épreuve !,lui expliqua sa tutrice

  • me préparer à la prochaine épreuve ?!,pourquoi ?!

A cet instant apparu une des jeunes déesses, elle portait un des fameux plateau d’argent et s’avança vers la table. Au passage Christine vit ce qui se trouvait dessus et elle en fut foudroyé de frayeur

-Qu’est ce que c’est que ça !?,s’exclama t-elle paniqué

  • tu le sais bien !,répondit Lélia

Il y avait plusieurs godmichets, un tout petit, un autre plus renflé, un troisième avec une poire, un quatrième énorme avec une large garde.

-- oui mais…pourquoi ?!

A cet instant l’un des grands maître s’approcha du plateau et vérifia soigneusement les différents gods qui s’y trouvait.

-Les grands maîtres sont ici pour vérifier que ta préparation soit faite dans les règles !

  • mais quel préparation maîtresse ?

  • ton anus doit être dilaté en vue de la pénétration !,dit alors la femme

  • mon anus doit être…, elle ne put plus prononcer le dernier mot, oh mon Dieu !…Non !,non !,il est hors de question de…non !,non !

  • refuses tu de te soumettre à la quatrième épreuve ?,question le grand maître

  • je…je…je ne veux pas être sodomisée

  • la prise de ton anus, de ton vagin et de ta bouche seront courant dans ta nouvelle vie d’esclave !,annonça le grand maître qui semblait avoir une patience à toute épreuve

  • ma bouche aussi ?!

  • durant ton instruction tu apprendras à utiliser tes atouts féminin dans le but de donner du plaisir, aujourd’hui tu offrira simplement ton corps mais il faut te préparer convenablement sans quoi ton orifice sera déchiré

Christine lança un regard désespéré vers sa tutrice à qui elle portait à présent toute confiance

-Ne le fais pas pour moi ou pour Frédéric, fais le pour toi !

Elle n’avait pas besoin de dire ça, Christine le savait déjà, bien sûr que Frédéric voudrait qu’elle le fasse c’est bien pour cela qu’il l’avait mené ici et elle aussi avec tout les efforts, toute la gentillesse qu’elle prodiguait elle lui le devait aussi. Pour eux elle le ferait.

-D’accord !,dit-elle doucement

Les grands maîtres approuvèrent doucement de la tête et la soumise qui portait le plateau s’avança et le posa sur une petite table ronde juste à côté de la table d’examen. L’étudiante fixa à nouveau les objets posé dessus en essayant de garder son calme tant ils semblaient hostile.

-Que dois je faire ?,demanda t-elle enfin

  • à quatre pattes sur la table Christine !,indiqua la maîtresse

La fille grimpa sur la table de béton, pour cela elle dut se déhancher puis elle prit la position tout en tremblant de tout ses membres après l’ humiliation, la badine, les pinces voilà le v i o l de son anus, son petit anus que personne n’avait jamais touché. Aujourd’hui on allait la déflorer par là aussi, aujourd’hui elle perdrait sa virginité anale. Des copines lui avaient dit que c’était fantastique, bien mieux que par devant, maintenant elle allait connaître la vérité

-Maintenant ramène tes genoux vers la poitrine…mieux que ça…voilà…et pour terminer tu vas étendre tes bras devant toi

Cette dernière phase l’amena dans une posture des plus indécente, le corps courbé elle présentait largement ses fesses à la vue de tous, son visage tourné sur la droite, sa joue gauche en contact direct avec le drap. Elle se savait maintenant prête à être humiliée devant toutes ces personnes qui la fixait. Ce fut Lélia qui s’occupa de la préparation. Sur le plateau elle prit le premier god, le plus petit de tous et le moindre large aussi, usant d’ une petite fiole posée juste à côté la maîtresse lubrifia le phallus artificiel.

Christine sentit ses mains s’appliquer sur les fesses, elle ferma les yeux, puis écarter un peu plus la raie des fesses qu’on lui avait dit étroite pour observer l’étroit passage dans son antre. L’étudiante sursauta lorsqu’elle sentit le doigt frôler la surface

-Calme toi !,lui conseilla la maîtresse

Se calmer ? Facile à dire, pas à faire !

Puis elle sentit l’objet de latex presser contre, encore quelques secondes et…Christine lâcha un long gémissement lorsque le gode pénétra en elle distendant les chairs, elle serra les doigts sur le rebord de la table. Lélia fit avancer lentement le phallus repoussant les sphincters en arrière qui signifièrent leurs mécontentements de la façon la plus douloureuse qui soit en m o r t ifiant le bassin de la pauvrette.

-Nous y sommes presque ! lui murmura t-elle, encore un ou deux centimètres… courage…

La femme immobilisa son instrument une fois qu’il fut bien logé dans l’anus, tout autour les tissus étaient tendu à l’extrême, sans cette préparation Christine aurait été méchamment déchirée durant les sodomisations successives qui l’attendraient dans la prochaine épreuve. Lélia prépara alors le second godmichet, celui-ci était de type gonflable muni d’une poire on pouvait le faire grossir et réduire, la meilleure façon d’éduquer des sphincters retords.

Alors elle ôta le premier phallus dans un gémissement de soulagement de la jeune esclave, soulagement qui fut de courte durée car déjà le second prit sa place, mais plus facilement que le premier, elle le plaça jusqu’à sa garde. Puis elle commença à presser la poire faisant gonfler l’objet qui vint presser sur les sphincters, Christine émit un gémissement suivi d’un s a n g lot étouffé. Sa tutrice décompressa alors le gode puis le fit à nouveau gonfler, un peu plus cette fois.

Ainsi de suite pendant trente bonnes minutes elle pousse toujours un peu plus loin la résistance des muscles sous les jérémiades exacerbées de sa patiente. Finalement Lélia retira le gode de l’anus et le posa sur le plateau d’argent, c’est alors qu’elle prit le plus gros de tous, l’enduisit d’huile et l’ appliqua contre l’ouverture.

Cette fois ci elle f o r ç a le passage, le tunnel avait été préparé et donc pas de risques cette fois de provoquer des dégâts physiologique. La résistance ce fit toutefois encore sentir alors qu’elle vrillait le gode pour qu’il s’enfonce toujours plus loin dans les entrailles de la novice qui se trémoussait sur la table en geignant toujours plus fort. Ce dernier fut poussé jusqu’à la garde.

-Voilà !,dit-elle en caressant les fesses de la fille

Après cela on la reconduisit dans sa chambre où elle put prendre un petit repas très sommaire, une petite soupe de légume, un morceau de pain et une pomme ainsi qu’un verre d’eau, pas de quoi remplir le ventre d’un affamé mais de toute manière elle n’avait pas faim du tout. A chacun de ses mouvements son corps tout entier se rebellait contre elle et à présent même les muscles les plus intimes. En passant sa main entre ses jambes elle pouvait sentir la garde du gode qui occupait maintenant son anus, bien logé il n’en sortirait pas tout seul, la sensation était curieuse comme si un homme la prenait en permanence.

A nouveau un petit sentiment de plaisir monta à son esprit. Elle s’allongea dans l’attente du commencement de l’épreuve, elle savait maintenant à quoi s’attendre, il n’y aurait guère de surprise, on allait tout simplement la v i o l e r !. Etait ce un v i o l ? Non ! On ne la f o r ç a i t pas à le faire et à tout instant elle pouvait décider d’ arrêter, ce n’était donc pas un v i o l directement et pourtant…

Une bonne heure s’écoula avant que sa tutrice n’apparaisse, elle n’eut pas besoin de parler, Christine avait déjà compris et elle se leva pour l’accompagner jusqu’à la grande salle cérémonial. Tout le monde l’attendait déjà et tout se déroula comme il se devait. Cette fois en lieu et place des deux chevalets précédent attendait une table basse, elle savait que ce serait là-dessus qu’on allait la prendre, cela la fit frissonner de peur pourtant…

-Je suis prête ! clama t-elle

  • qu’il en soit ainsi ! répondit le grand maître

Le gong résonna comme à chaque fois

-Le temps de la quatrième épreuve débute maintenant

Des maîtres sortirent alors des rangs, ils étaient neuf vêtus de noirs, elle les regarda s’approcher en silence comme une cohorte démoniaque. Elle ne voyait pas leurs visages pourtant ils la terrorisaient déjà.

-Voici les conditions de la quatrième épreuve, commença le grand maître, l’épreuve de renoncement, trois maîtres tu devras satisfaire par la bouche, trois maîtres tu devras satisfaire par le sexe, trois maîtres tu devras satisfaire par l’anus. Chaque maître suivra sa tâche jusqu’à l’instant de l’ éjaculation. Dans la bouche, le sperme tu devras avaler, ceci serait la condition de l’annulation de l’épreuve… Es tu prête ?

  • je le suis ! dit-elle en regardant à nouveau les neufs maîtres qui allaient la prendre et dont elle ne connaissait même pas le visage

Un dixième sortit des rangs et s’avança jusqu’à elle, c’était également une femme, une belle rouquine aux yeux vert. Comme à chaque fois Christine se laissa faire avec volupté. La maîtresse la conduisit jusqu’à la table. Un dernier regard avant de devoir y grimper et de s’y installer à quatre pattes comme ordonné.

-La bouche tu vas offrir ! s’exclama la maîtresse

La fille entrouvrît légèrement cette dernière pour signifier qu’elle avait compris, trois hommes s’avancèrent vers l’avant de la table, arrivé là le premier manipula son aube noir et en extirpa son braquemart en érection. L’ étudiante fixa le sexe érigé devant elle avec ses nombreuses veines qui couraient à sa surface amenant le s a n g , le gland décalotté. Il s’approcha encore plus et disposa son pénis juste devant sa bouche et en un instant il fut dans le fourreau, sans s’attarder le maître se mit à la tâche, Christine n’eut rien à faire.

L’homme appliqua ses mains de part et d’autre du visage pour qu’elle ne puisse reculer et il commença un rapide va et viens prenant cette bouche comme un sexe. Christine émettait de curieux gargouillis, la bouche entièrement prise par ce sexe qui allait jusqu’à buter au fond de sa gorge, la bourse venant frapper régulièrement son menton. Des larmes coulaient à nouveau, elle, femme devenu objet sexuel, que diraient ses copines si elles la voyaient ainsi.

Mais l’instant où l’homme se vida fut le pire de tous, elle ne s’y attendait pas du tout lorsque le sperme vint asperger son palais, coller sa langue, enduire sa bouche en diffusant un goût de tiédeur effroyable. Instinctivement elle essaya d’y échapper mais l’ individu tint bon la tête et elle dut rester en place jusqu’à ce qu’il se fut vidé les couilles alors seulement il la lâcha et recula. Christine se plia en deux alors que son estomac secoué par des spasmes rejetait de la bile. Le second s’approcha déjà, elle le fixa tandis que des hauts le cœurs se succédaient encore. Il dégagea sa verge et la présenta.

La fille ferma ses yeux sous la résolution du moment. Le maître s’enfonça d’un coup puis il se branla en elle comme le premier l’avait fait mais avec encore plus de f o r c e , pressé d’en finir. La rousse se tenait juste à côté, observait et vérifiait que tout se passait comme il le fallait, un grand maître également. Lorsqu’à son tour il éjacula dans la bouche, elle y était préparé mais cela ne changea pas grand chose, l’écœurement lui provoqua plusieurs remontées gastrique alors que le liquide blanc s’écoulait lentement le long de ses lèvres car elle ne pouvait se résoudre à l’avaler. Avant que le troisième larron ne vienne se satisfaire, le grand maître fit ouvrir la bouche à la fille

-Tu dois avaler la semence !,dit-il, sinon cette épreuve sera un échec

Christine lui lança un regard suppliant à quoi l’ordre se fit plus sec

-Avale ou pars à tout jamais !

Elle ferma la bouche et déglutit bruyamment en avalant le sperme avant de manquer de tout vomir. Puis le troisième maître se mit à la tâche, il ne fut pas plus ou moins rude que les précédents et ses manières ne furent pas plus élégante, il usa de la bouche à son tour et explosa à l’intérieur en la remplissant de la substance de la vie que Christine avala cette fois tout de suite malgré une forte nausée avant de s’écrouler sur la table.

On lui laissa quelques minutes pour récupérer puis la rousse revint à la charge, son épreuve n’était pas encore terminé, elle ne faisait que de commencer à son plus grand désarroi.

-A quatre pattes ! ordonna t-elle, prépare toi à offrir ton sexe !

Christine se redressa tant bien que mal et se mit sur ses quatre pattes et elle vit les trois maîtres suivant s’approcher en procession. Elle se concentra alors. Le premier extirpa son membre, il s’approcha plus encore, elle le sentait debout derrière elle et serra les dents, lorsque le pénis s’enfonça brutalement au fond de son ventre la fille poussa un hurlement, même prête, elle avait été surpris. Le maître allait et venait dans son vagin, son corps tout entier secoué par les tamponnements qui se succédaient de plus en plus rapidement.

Si tout d’abord elle n’avait éprouvé que de la douleur et de la souffrance, doucement son corps se muait, elle sentait cela en elle comme une douce torpeur naissante, en quelques impulsions nerveuses ses cris se muèrent en gémissements, gémissements de plaisir pendant que son corps tout entier se réchauffait. Le plaisir de cette soumission l’enveloppait, souffrance et plaisir entremêlés par un homme dont elle ne connaissait rien, même pas le visage. Elle sentit la jouissance monter en elle mais Christine put se retenir pourtant son corps tout entier embrasé ne désirait plus qu’ une seule chose.

L’homme se vida en plusieurs cris, la fille fit un beau sourire sur son visage inondé de sueur où se croisait pèle-mêle ses cheveux ébouriffés. Elle pria que le seconde vienne rapidement, il lui fallait résister à l’orgasme pour lui permettre de s’accroître, pas encore maintenant. Le second homme la pistonna avec une vigueur nouvelle d’autant plus que son sexe ruisselait de cyprine et cette lubrification naturelle lui permit d’aller plus loin, plus profond que l’autre. La saisissant par les cuisses il la tirait vers lui quant il s’enfonçait vers elle ainsi chaque pénétration était plus puissante, plus brutal encore. Cet homme la prit comme une bête, comme un animal sauvage en rut.

Malgré toute sa concentration Christine redevint une femme et hurla son plaisir, la douleur n’existait plus, ni la souffrance, ni la peur, ni rien du tout, elle ne vivait plus dans cette dimension, son monde n’était plus que la douce chaleur qui s’ étendait de la plante des pieds jusqu’au sommet de son crâne.

Quand l’homme eut jouis l’étudiante reprit doucement sa respiration et puis le troisième s’empara de son antre, au fur et à mesure les dernières murailles s’ écroulèrent, Christine eut un orgasme, l’orgasme le plus fabuleux de toute sa vie, elle se redressa sur les genoux pour le dernier acte. Le maître se retira et rejoignit les autres avant de rejoindre les rangs. La maîtresse aux cheveux roux s’avança et sans avertissement gifla Christine

-Apprends à te contrôler ! lui dit-elle sévèrement, tu n’es pas dans un bordel ici

  • je suis désolée !

  • à quatre pattes et prépare toi à la pénétration de ton anus !

La rousse fit le tour et d’un coup sec retira le godmichet du rectum. Le septième maître pénétra d’un coup sec au fond de l’anus, après le furieux plaisir qu’elle venait d’éprouver la jeune femme redécouvrit la douleur du v i o l. Le premier fut rapide, le second un peu plus lent mais la préparation du rectum fut astucieuse, elle eut mal, très mal mais il n’y eut pas de déchirure. Le dernier par contre prit son temps et chaque coup de bassin arrachait à la novice les genoux de la table qui geignait lentement. Finalement lui aussi se vida et s’éloigna.

Christine seule sur sa table, les yeux vers les grands maîtres qui depuis un moment la regardait sévèrement, son spectacle ne leur avait pas non plus plût, il est vrai qu’elle même réalisait à présent que son comportement avait été vraiment dégoûtant. Pourvu qu’ils ne le prendraient pas trop mal au point de la jeter dehors.

-Félicitation, la quatrième épreuve est réussie !, dit le grand maître, toutefois nous sommes particulièrement mécontent de ton comportement indiscipliné…

Nous y arrivons !,pensa Christine, qu’est ce qu’ils vont me dire ?

-Ce genre de comportement ne peut être admis au sein de cette assemblée !,tonna t-il

Christine s’agenouilla sur la table puis dit

-Je vous demandes pardon

  • tes regrets ne nous satisfont pas mais étant donné ton comportement irréprochable jusqu’à présent nous te faisons deux propositions, à toi de choisir celle qui te convient !

  • oui maître

  • sois tu nous quittes sur le champ !,la porte est ouverte !, soit tu acceptes d’être punie !. Que choisis tu ?

  • la punition maître !,je la mérites !, et elle le pensait vraiment

  • c’est bien esclave !,tu as fais le bon choix !. Tu subiras sans attendre le supplice de la cire chaude !

A ce moment maîtresse Lélia fit son apparition comme une fée ou une déesse surgissant d’un autre monde, mais cette fois il n’y avait pas trace de sourire ou de gentillesse sur son visage, elle semblait crispé et gêné. Elle alla jusque devant la table et dit d’un ton solennelle

-Je demande à être entendu par la cour des grands maîtres !

La demande avait été posé dans les règles de l’art aussi ils ne pouvaient refuser

-La cour des grands maîtres vous écoutent !

  • grands maîtres je demande votre pardon au nom de Christine !

  • nous vous écoutons maîtresse Lélia

  • Christine n’a pas voulu offenser les personnes ici présente, elle n’était pas au courant des règles en vigueur au sein de cette assemblée !

  • comment cela ?!,tel était votre mission en tant que tutrice !, rétorqua l’ un des grands maîtres

  • j’ai omis de les lui énoncer !, répondit-elle sèchement

  • c’est une erreur d’une gravité extrême qui aurait put conduire à l’ exclusion de cette jeune novice !

  • vous reconnaissez avoir commis cette erreur ?insista le grand maître

  • oui !,je le reconnais !

  • vous savez que vous encourez la radiation de la confrérie

  • oui grand maître !. Mais Christine ne méritait pas de porter sur elle mes erreurs !

  • votre attitude est noble maîtresse Lélia toutefois vous comprendrez que nous ne pouvons accepter ce genre d'égarement

  • oui grand maître !

Les grand maîtres se retournèrent et discutèrent entre eux un petit moment. Christine regarda dans la direction de Lélia qui attendait, elle semblait angoissée mais elle lui lança un regard accompagné d’un petit sourire d’ encouragement. A cet instant elle éprouva pour elle un amour qui n’avait de commune mesure qu’avec celui qu’elle ressentait pour Frédéric, la première fois envers une femme. Elle venait de se dénoncer et de risquer gros uniquement pour éviter à Christine un châtiment, quel attitude plus chevalière pouvait-on attendre de quelqu’un que l’on ne connaissait presque pas. Les basses-messes se terminèrent et les grand maîtres se retournèrent.

-Maîtresse Lélia aux vues de vos dires la cour des grands maîtres à décidée que la novice Christine n’aurait pas à être châtiée pour son comportement indiscipliné durant la quatrième épreuve

  • merci

  • toutefois la cour des grands maîtres se doit de vous châtier maîtresse !

  • je comprends !

  • vous ne serez pas chassée de la confrérie toutefois la cour des grands maîtres vous déshonore de votre titre de maîtresse et ceci jusqu’à ce que vous ayez à nouveau fait les preuves de votre allégeance envers cette confrérie !.Acceptez vous cela ?

  • je l’acceptes grand maître !,dit-elle à voix haute, j’accepterais mon châtiment que j’ai mérité

  • qu’il en soit ainsi !. A partir de cet instant et ceci jusqu’à nouvel ordre vous redevenez esclave soumise

Lélia approuva d’un signe de tête. Christine était effarée par ce qui venait de se dérouler devant ses yeux, ainsi une maîtresse pouvait redevenir esclave sur une simple petite erreur, cette confrérie était vraiment un lieu curieux. L’ancienne maîtresse ôta de son poignet un bracelet d’or et d’ argent représentant deux serpents entremêlées dans une furieuse lutte. Frédéric portait le même, certainement le signe des maîtres et maîtresses puis elle le posa sur la table avant de reculer de deux pas.

Deux maîtres se détachèrent des autres puis s’avancèrent jusqu’à entourer Lélia avant de l’entraîner hors de la salle sous les yeux effarés des participants. Il y eut un long silence puis le grand maître reprit

-Esclave Christine tu as franchis avec succès les quatre épreuves c’est pourquoi la cour des grands maîtres et la confrérie Saint Dominique accède à la requête de ton maître de faire de toi une esclave. Toutefois aujourd’hui tu peux encore refuser cet honneur et partir sans crainte ! Que décides tu ?, quel es ton choix ?

Christine n’avait certainement pas souffert mille m o r t s pour tout laisser tomber maintenant qu’elle était au bout du chemin et que le sommet de la montagne était à porté de main

-J’acceptes cet honneur !,dit-elle

  • qu’il en soit ainsi !. Les servantes vont te préparer en vue de la cérémonie de l’obédience. Suis les !

Les servantes firent leur apparition, elles étaient seuls désormais, plus de maîtresse Lélia pour les accompagner mais elles n’en n’étaient pas moins obéissantes et serviles. Christine les suivit hors de la grande salle jusque dans le couloir et de là dans une nouvelle pièce toute de marbre, il y avait là une baignoire et tout les produits de bain imaginable. La fille n’eut pas besoin qu’on lui fasse un dessin pour comprendre mais tout lui semblait bien simple maintenant en vue des évènements qu’elle avait dû franchir. En un instant elle se coula dans la baignoire et se laissa aller.

Les anges la savonnèrent consciencieusement mais Christine pensait uniquement à Lélia, Lélia qui c’était sacrifié pour elle, Lélia qui n’aurait pas eu besoin de se dénoncer mais qui le fit pour éviter sa souffrance. Que lui était-il arrivé ?,quel destin à présent !?,déjà elle lui manquait.

Une fois toute propre la nouvelle esclave put quitter la douce tiédeur de l’eau, chaque muscle, chaque parcelle de son corps la faisait souffrir, chaque mouvement entraînait des élancements terrible qui la faisait grimacer. Ses cheveux furent soigneusement coiffés et son maquillage refait ,un maquillage si léger qu’il n’était pas visible. Finalement elles lui remirent le manteau qu’elle avait porté en entrant pour la première fois.

Alors seulement elles revinrent dans la grande salle, rien n’avait changé mais elle vit immédiatement Frédéric qui se tenait là dans une tenue cérémonial avec son aube blanche et sa ceinture d’or. Elle s’avança jusqu’à lui. Le grand maître parla

-Esclave agenouilles toi devant ton maître

Christine se mit à genoux comme il lui fut demandé, elle lança un regard amoureux vers Frédéric qui l’ignorait pour l’instant

-Esclave relève toi !,dit-il soudain

Elle se releva alors que les autres servantes lui retirèrent le manteau et partirent avec la laissant nue, le corps marqué. Frédéric la regarda alors pour la première fois, il la regarda comme on jauge une marchandise, en commençant par les pieds jusqu’au visage. Il tourna autour avant de reprendre sa place.

-Mon esclave est marqué comme la tradition le veut !,dit-il assez fort pour que tout le monde l’entende

  • ton esclave à franchit avec succès les quatre épreuves, la désires tu toujours comme ta servante ?

  • oui grand maître c’est ce que je désires !

  • qu’il en soit ainsi. Cette esclave est à présent la tienne !

Frédéric prit sur la table une laisse aux maillons d’or et la ferma sur le collier que portait Christine, il tira un coup sec dessus

-Je remercie les grand maîtres et la confrérie pour leur patience et leur bonté

Les grands maîtres se levèrent tous ensemble et sortirent suivi par tout les autres maîtres laissant les deux amoureux seul au milieu de la grande crypte. Christine regarda Frédéric dans les yeux et lui il lui sourit avant d’appliquer ses lèvres sur les siennes.

-Je le savais !,dit-il, je le savais que tu pouvais réussir

  • oui !,je suis ton esclave maintenant

  • oui tu l’es !

  • et maintenant ?,demanda t-elle en regardant la pièce vide

  • maintenant une dernière chose !

  • encore !,quoi d’autre ?!

  • viens !?

Il la prit par la laisse et ils quittèrent aussi la salle cérémonial, des valets vinrent aussitôt éteindre les torchères permettant à l’obscurité de s ’installer à nouveau dans cet antre jusqu’à la prochaine fois. Ils suivirent le couloir un peu plus loin que les autres fois avant d’entrer dans un local dépourvu de porte, la pièce était toute blanche et bien éclairé, au centre s’étendait une table et autour des étagères et des commodes.

-Bonjour maître !,dit une voix derrière eux

Un homme entra, plutôt tassé, chauve mais une bouille bien sympathique, des muscles impressionnant roulaient sous sa chemise, un grand nombre de tatouages recouvraient ses bras à ne plus laisser voir un centimètre de peau.

-Bonjour Théo

Il jeta alors un regard vers Christine

-Vous avez une esclave fort belle !,ajouta t-il

  • je sais !.pourrais tu la marquer ?

  • bien entendu !,cela sera un plaisir !

La jeune femme jeta un regard interrogateur vers son amant

-Tu dois être marquée, dit-il, afin de signifier ton appartenance à notre confrérie

  • marquée !,s’exclama t-elle si fort que Théo sursauta, pas au fer rouge tout de même !?

  • non !,répliqua Frédéric, non !, un simple tatouage !

  • ah !,un tatouage !

  • Théo est un expert

L’homme approuva le compliment d’un signe de tête

-Il le faut vraiment ?,interrogea la novice

  • oui Christine, il le faut vraiment !

  • entendu mais on ne doit pas le voir !

  • seul les personnes intimes pourront le voir !…Allonge toi sur la table !, à plat ventre !

Elle grimpa sur la table, elle se sentait en sécurité à côté de Frédéric qui lui tenait tendrement la main. Théo s’avança avec son matériel d’artiste déposé sur une petite tablette, Christine ne chercha pas à voir de quoi il s ’agissait, elle se contenta de fixer Frédéric et de serrer les dents. Le tatoueur fit sa tâche, le tatouage devait aller sur le bas de la fesse droite, il mesurerait cinq centimètres de diamètre et serait conçu comme un blason représentant les deux serpents, un rouge et un bleu entremêles étroitement sur «S».

Il prit tout son temps car comme lui même disait «il vaut mieux prendre son temps et faire quelque chose de bien que d’aller rapidement et tout rater» dans ce cas encore plus que dans un autre puisqu’ un tatouage on le garde toute sa vie. Le tout prit pas loin d’une heure, une petite heure de douleur et de souffrance mais rien du tout en comparaison des pinces et de la badine. Quant Théo eut terminé il le fit voir au propriétaire de l’esclave

-Parfait !,dit-il, parfait

Le spécialiste appliqua un large morceau de coton dessus et un sparadraps par dessus

-Il faudra le changer tout les jours jusqu’à ce que la cicatrisation soit complète

Christine put se relever, elle porta la main au pansement et la ramena, se disant qu’à présent elle était un animal marqué et cela lui plut vraiment.

-Et maintenant ?,demanda t-elle à nouveau

  • et maintenant je te ramènes à la maison !

  • oh !,j’aurais bien aimé que nous…

  • il faut que tu te reposes et que tu prépares pour demain

  • nous sommes déjà dimanche ?

  • oui !

  • je n’ai pas vu le temps passer !

Une servante lui redonna son sac de voyage, dedans elle prit un jean mais changea d’avis en pensant à la douleur qu’il produirait en frottant contre la peau, elle opta plutôt pour une robe et un chemiser mais ne mit rien dessous. Ils prirent ensuite un escalier en colimaçon qui remonta au rez-de-chaussée du château, par une porte en bois de chêne qui débouchait directement sur la majestueuse entrée, une salle octogonale richement décoré par des boiseries et du bois précieux avec des colonnes de marbres sculptés représentant de curieux démons, sur le mur qui faisait face elle découvrit une peinture plusieurs fois centenaires, déjà très décoloré, mais elle représentait une scène de chasse.

Plusieurs armures datant du Moyen - Age, qui brillait sous la lueur des bougies formait une garde silencieuse et imm o r t elle. Trois portes dans le fond étaient close.

  • Qu’y a t-il derrière ?,demanda Christine

  • tu le sauras la prochaine fois !,répondit-il

Elle la conduisit dans la Rolls-Royce et ils reprirent le chemin de la maison familiale, Christine se sentait si différente qu’elle se demandait comment elle allait faire pour reprendre une vie normale. La voiture s’immobilisa devant la maison familiale. Une dernière fois ils s’ embrassèrent et Frédéric ôta le collier du cou de sa belle et tendre.

-Vas maintenant !

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